Rose des Vents Montpellier
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 Prologue : Les héros de Fadeloge

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Chucky
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Chucky


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MessageSujet: Prologue : Les héros de Fadeloge   Prologue : Les héros de Fadeloge Icon_minitimeMar 12 Mar 2019 - 15:37

Première aventure
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Aazheel
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Aazheel


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MessageSujet: Re: Prologue : Les héros de Fadeloge   Prologue : Les héros de Fadeloge Icon_minitimeLun 18 Mar 2019 - 18:30

Une journée de plus au Château, notre palace dans un majestueux chêne, à refaire le monde avec mes acolytes. Des cris retentissent au loin. Kobol et sa bande de demeurés Grifac et Tarteul martyrisent un très gros renard. Deux jets de pierre plus tard, un combattant de chaque camp est au tapis et les couards d’en face s’enfuient. Raziel a eu son compte et a besoin d’aide pour se relever. Il est courageux, je le lui concède volontiers, mais un peu de jugeote ne lui ferait pas de mal. Je lève une pierre pour achever le pauvre animal, mais celui-ci semble encore vigoureux malgré les nombreux coups endurés. Il a même l’air de nous comprendre et nous suit voir Hyacinthe, la prêtresse du village. Elle nous fait la leçon, mais nous donne des onguents à appliquer sur les hématomes.

Le lendemain, notre bande croise Laresne, une petite rouquine du village, en train de pleurer à chaudes larmes. La sotte a emprunté le collier de sa mère et se l’est fait voler par Kobol. L’occasion de prendre notre revanche peut-être. Laresne nous indique qu’il traîne souvent au bord de la rivière. La fouille des abords révèle une grotte bien dissimulée, mais il n’y a personne. Nous découvrons un vrai bric-à-brac d’objets volés éparpillés à même le sol parmi des paillasses. Raziel s’empare d’une vieille épée rouillée et moi d’un bâton ferré,  alors qu’un sanglier hérissé de deux flèches se présente à l’entrée de la grotte. Chasseuse se replie dans un arbre tandis que nous autres abattons nos armes de fortune sur la bête, inconscients du danger. Le monstre finit par détaller après avoir reçu de bons coups. Nous trouvons un bel étui ouvragé recelant des parchemins, dont seule la fin est intelligible. N’ayant pas envie d’essayer de lire, je laisse Brogryn faire étalage de son érudition. Il s’agit de la fin d’un récit énigmatique, mais qui nous dirige vers les marais.

La curiosité est la plus forte, et nous nous aventurons pour tirer cette histoire au clair. Je flaire déjà un tas d’or assez gros pour me rouler dedans. La constellation du Chasseur nous guide à travers le marais qui s’illumine pour former un étroit sentier. Quelles terribles créatures se tapissent alors dans l’obscurité pour guetter la moindre erreur de notre part ? La destination est un trou dans le sol, un boyau étroit dont il semble impossible de ressortir. Nous hésitons mais l’apparition d’un gigantesque ver des marais nous aide à décider du chemin le plus sûr. La chute est douloureuse. Le conduit mène à une petite cavité. Un cadavre gît au sol depuis longtemps, et un coffret attire notre attention. La tentation est trop forte et nous l’ouvrons : de la poudre scintillante nous recouvre puis s’estompe. Quelle mauvaise plaisanterie ! Tout ça pour ça ! En remontant nous constatons que le jour s’est levé beaucoup plus tôt qu’il aurait dû. Je vais me faire tuer par mes parents ! Et le très gros renard a désormais atteint la taille d’un poney ! Bordel !

De la brume qui nous enveloppe sur le chemin du retour surgissent des… chevaliers ? Non des émeuliers ? Six créatures montant des animaux étranges nous capturent au nom du roi Faramel. La poudre fait décidément de l’effet ! Je regarde incrédule notre convoi se diriger vers un château avec un pont-levis en ivoire. Ce sont des fades, nous sommes dans leur royaume ! Quand je raconterai ça à tout le monde, personne ne me croira ! Le Connetable Archon nous fait enfermer dans une geôle dont nous réussissons à nous enfuir alors que l’occupant de la cellule voisine menace notre intégrité physique. C’est Kalfariel, dont nous atteignons le laboratoire, qui nous a donné l’indice permettant notre évasion. Arn de Sneffels, le corps dont nous avons trouvé le journal était son mentor. Il nous révèle que ce monde est bel et bien celui des fades, et qu’il a reconnu le renard nommé Fane qui nous accompagnait.

Il commence alors un exposé abracadabrant, le roi des Fades fomente une invasion de notre monde car une clé gravée d’un dragon y a été égarée, et il n’a rien trouvé de mieux qu’invoquer des démons pour la chercher. Nous voilà propulsés dernier espoir de notre monde, rien que ça. Du haut de mes 14 ans j’ai les épaules pour ça, mais les autres je ne suis pas sûr. Kalfariel nous procure un étui connecté avec un autre en sa possession qui nous servira à lui transmettre la clé quand nous l’aurons retrouvée. Il nous assure être en mesure de stopper les plans d’invasion si nous la trouvons. Il nous renvoie dans le monde  des « lourds ». Je crois que les fades ont un petit complexe de supériorité. Nous prenons place sur un radeau qui nous secoue de plus en plus jusqu’à faire naufrage sur la berge de Fadeloge. Le village entier rapplique et nous sommes victimes de la plus grande injustice qui ait jamais été. Non seulement ils ne croient pas un traître mot de notre récit, mais nous disent que l’on a disparu depuis 2 jours. Fichtre !

Un homme a été retrouvé blessé de deux flèches dans le dos, et une réunion se tient à l’église. Je suis le seul de la bande présent, hormis Bro qui s’occupe de l’inconnu. Rigo Legrif décachette une missive qui vient d’arriver : Faiar Berthier clame ses droits sur la Citadelle, la plus grosse ferme de la région. La ferme des Griseaux doit être cédée pour racheter des dettes. Il se murmure pourtant dans l’assistance que son cousin a envoyé de l’argent qui n’est jamais arrivé. L’auditoire se disperse alors que mon père me cloître à l’église le temps de délivrer le message.

Je veux inspecter le blessé, et Bro a beau s’offusquer, il reste passif lorsque je me faufile auprès du malheureux. Il a les deux annulaires amputés, et un tatouage avec un serpent rouge et vert. Nous ne sommes que tous les deux quand un appel étouffé venant de derrière un haut vitrail retentit. Je me dévoue pour aider mon prochain, mais ne trouve personne. Je fais un tour complet de l’église alors que Bro appelle à l’aide. Ni une ni deux, j’enfonce courageusement la porte pour lui porter secours. La porte vole en éclats et envoie l’un des deux agresseurs contre un mur. Bro en a profité pour filer, imité par les bandits qui ne demandent pas leur reste et partent en clopinant. Le forgeron, attiré par le bruit, fait irruption marteau en main, main trop tard.

La bande passe me chercher alors que je suis consigné dans un placard. Nous croisons Laresne qui nous rapporte avoir vu Kobol avec des anneaux précieux. Elle a trouvé la phobie de Kobol et compte bien se venger de l’épisode du collier. Elle se balade avec une cage contenant deux scolopendres. Direction la rivière et le repaire des idiots. Tarteul est surpris en train de pêcher et facilement assommé. Je prends son couteau. Kobol torture un oiseau dans la grotte, mais se rend sous la menace de l’arc de Chasseuse. Une fois ligoté, il commence par des bravades avant de se mettre à chanter en voyant les scolopendres. Parmi les très nombreux méfaits qu’il confesse, il révèle que Grifac, son père et ceux qui ont achevé le blessé de l’église sont dans la forêt et sur le point de partir. Nous suivons Chasseuse vers la clairière indiquée après avoir chargé Laresne de prévenir le village. Elle file non sans avoir au préalable glissé les scolopendres dans les chausses de Kobol.

Un feu de camp illumine la clairière. Des créatures épineuses de petite taille montent la garde devant un homme attaché à une armature de bois, au milieu de plusieurs cadavres. Je repère la clé autour du cou de l’homme, et nous convenons d’un plan d’attaque. Je dois contourner pendant que les autres font diversion. Silencieux comme le néant, je me faufile jusqu’à l’orée opposée et j’attends le signal. Les flèches et projectiles font mouche, et attirent les démons. J’en profite pour dérober la clé et l’envoyer aussitôt par l’étui. Je sors de ma cachette, couteau en main, mais les démons terrorisés fuient devant moi avant que j’en fasse du petit bois. Raziel s’illustre par sa résistance, mais c’est Rain qui porte le coup final en embrasant par magie le dernier monstre.

L’homme attaché n’est autre que Faiar Berthier, celui qui manœuvre pour s’approprier la Citadelle. Il a sur lui, la lettre du cousin Griseau et son argent. Les preuves sont suffisantes pour l’enfermer. Assez étrangement nous échappons tous aux remontrances pourtant prévisibles de nos familles. Peut-être mes parents se rendent-ils enfin compte de mes exploits.
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Sulfurion
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Sulfurion


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MessageSujet: Re: Prologue : Les héros de Fadeloge   Prologue : Les héros de Fadeloge Icon_minitimeMar 26 Mar 2019 - 0:16

Notre aventure commença avec cette bande de mécréants stupides et incultes que sont Kobol, Grifak et Tarteul. Les benêts martyrisaient une pauvre bête - probablement un renard, mais plus gros -  sur le bord du chemin menant aux bois, au sud de notre cher village de Fadeloge Je ne donne pas cher de leurs âmes; une chose est certaine, ce n'est pas Pomone qui doit veiller sur eux ! Même pas capables de labourer un champ... mais je m'égare Tandis que je méditais sur leur sort, Chasseuse - personne ne connapit son vrai prénom, il paraît que son père épris de boisson l'aurait appelée comme ça, quelle tristesse - avait déjà lapidé l'un d'eux, Tarteul ce me semble. Notre brave Zizi, pardon, Raziel, malgré son courage sans bornes (ni pour les autres, ni pour lui-même) savourait le goût de la poussière après être tombé au sol suite à un vilain coup. Sleipnir était discrètement parti dans les broussailles, probablement pour une action malhonnête, ce fourbe! Et il revînt vers nous alors que tout était fini. Quant à moi, n'ayant pas bien compris la situation, j'avais taché de protéger Rain par ma seule masse corporelle, elle qui est de constitution si fragile. Les pleutres ayant pris la fuite quand ils virent la dextérité de Cha-cha, nous ramenâmes le pauvre animal blessé - je parle du renard, qu'on s'entende bien - à l'église communale, ainsi que Raziel, toujours dans les vapes après le sale coup qu'il reçut.

Malgré l'insouciance de notre ami, la grande Hyacinthe, bénie soit-elle! accepta de le soigner en lui appliquant un de ces onguents à l'odeur abominable (c'est curieux, ils sentent un peu comme le vieux Lachère; je me demande bien ce qu'elle met dedans...). Elle prit également soin de l'animal que l'on nomma Renard, à la tristesse redondante de Rain qui souhaita absolument l'appeler Karine. Les preuves étaient pourtant manifestes pour affirmer qu'il s'agissait d'un mâle. Je lui expliquerai comment différencier ce genre de choses, un jour. Renard nous suivait de son plein gré, d'ailleurs, chose que je n'arrivais pas à m'expliquer.

Nous sortîmes de l'église. Prenant la direction de notre Château, c'est-à-dire la belle cabane dans les arbres qui nous sert de repaire, nous croisâmes la petite rouquine Laresne en pleurs. Même pour une humaine, la fillette était particulièrement sotte : elle pleurait l'infortune de s'être fait voler le collier de sa mère par Kobol, encore lui (décidément, le salut n'est pas pour toutes les âmes), collier qu'elle avait emprunté à l'insu de sa mère. J'y voyais là un retour assez juste du sort, bien que la détresse de l'enfant me toucha Nous décidâmes de l'aider à retrouver le collier et nous nous rendîmes près de la rivière, là où la bande d'abrutis susnommés avait coutume de « jouer ».
Sur le chemin, je pris le temps de me récurer les ongles. C'est fou comme ils sont sales... le vieux Lachère doit y être pour quelque chose.
Une fois à la rivière, nous trouvâmes la grotte qui servait de repaire aux trois merveilles, inoccupée. À l'intérieur, on retrouvât le collier ainsi que quelques bricoles rouillées (Raziel appelle ça une épée, ma foi) et un bel étui damasquiné d'argent. Dedans, un texte! Je le pris avec moi pour en faire la lecture plus tard tandis que nous rentrâmes rendre le collier, après qu'un sanglier fougueux nous ait chargé dans la grotte, mais rien de bien grave, le combat fut simple; Cha-cha n'avait aucune raison de s'inquiéter.

Le lendemain, je leur fis la lecture de l'étrange parchemin qui semblait être le journal de voyage d'un dénommé Arn de Sneffeln. Comme ils ne savent pas lire, j'aurais pu leur raconter des fariboles à la Sleipnir, ahaha...Mais je ne suis pas comme ça! Le texte mentionnait une route secrète dans les marais à l'est, et il n'en fallut pas moins pour que tous voulurent y aller dès le soir pour voir si quelque trésor s'y trouvait. Nous nous y rendîmes de nuit en pleine Lune, guidés par la constellation du chasseur. À ma grande surprise, Cha-cha résolu l'énigme du chasseur avec une facilité déconcertante. Et moi qui croyait que le monde était une chose complexe... À la suite de quoi nous nous engageâmes sur un sentier magique éclairé par la Lune aux milieu des tourbières croupissantes, quelle folie! Au boût, nous trouvâmes une clairière avec un profond trou en son centre, comme un gros terrier. Alertés par la présence de ce qui semblait être un ver géant des vases dans les parages (rien que d'y repenser j'en ai froid dans le dos), nous nous réfugiâmes sans plus tarder dans le conduit boueux, qui descendait loin sous le sol. Dedans, après que nos yeux se fussent habitués à l'obscurité, le corps mort et déjà décharné d'un homme y reposait, indiquant dans ce qui dut être son dernier mouvement une faille dans la paroi collante. Nous y jetâmes un œil et trouvâmes une belle boite richement décorée. Le voilà, notre trésor! Mais lorsque nous l'ouvrâmes, impatients que nous étions, la déception fut grande : dedans, une poudre brillante qui se volatilisa aussi vite que nous l'aperçûmes, et rien d'autre. Restant sur notre appétit d'aventuriers, nous remontâmes le boyaux terreux en prenant garde à ne pas nous faire repérer par le ver. Nous n'étions pas au bout de nos peines : une fois arrivés à la lisière marécageuse de la clairière, nous nous fîmes arrêter par une troupe bien étrange.

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Chisto
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MessageSujet: Re: Prologue : Les héros de Fadeloge   Prologue : Les héros de Fadeloge Icon_minitimeMar 26 Mar 2019 - 23:11

Journal d’aventures, sous la dictée de Chasseuse – 1

*J’ai suggéré à ma cliente de me laisser décider de la forme afin d’harmoniser le récit et permettre une rédaction romancée plus apte à capturer l’émotion des lecteurs, mais cette dernière insiste pour que je rédige son histoire de façon factuelle, sous forme de rapports concis. Malgré mes conseils avisés, elle se refuse à transiger. Elle ne semble guère intéressée par l’exercice et m’a dit ne s’y prêter que parce qu’elle l’a promis à quelqu’un. Je tâcherai d’infléchir sa décision et me plierai pour l’instant à ses exigences.
Je prie donc le lecteur de pardonner la sécheresse des mots que je coucherai sur le papier ci-après.


Épisode Kobol, Tarteul, Grifac et le gros renard
- Le « trio fini à la pisse trop claire », comme disait mon père, s’est attaqué à un renard étonnamment imposant pris dans un piège. Nous les avons chassés à coups de pierres.
- Raziel a mordu la poussière après avoir été le premier à réagir. Il a beau tomber, il se relève toujours, j’admire sa ténacité.
- Sleipnir a voulu abattre le renard mais nous l’en avons empêché. Je comprends sa prudence, mais ce renard m’intrigue.
- Rain s’est, comme à son habitude, tenue en retrait afin d’analyser la situation. Toujours prudente.
- Brogryn s’est placé devant Rain lors de l’altercation, sans doute pour faire barrage de son corps. Décidément c’est un type bien.
- Personne ne l’a remarqué, mais il y avait deux lapins juste à côté de nous, dans les fourrés.

Épisode Kobal, Tarteul, Grifac et le gros renard - suite

- Après l’avoir libéré et constaté que sa patte était blessée, nous avons ramené Renard – il répond quand on l’appelle ainsi – et Raziel chez Hyacinthe afin qu’elle leur prodigue des soins. Elle leur a passé un onguent.
- L’onguent sent l’urine.
- Rain est persuadée que Renard s’appelle Karine. J’ignore pourquoi.
- Renard me donne la drôle d’impression de nous comprendre. Quelqu’un a dû le dresser. Et sacrément bien.

Épisode de la planque
- Nous avons croisé la petite Laresne, qui nous a appris que les trois idiots du village ont volé un collier qui appartient à sa mère. Notre groupe a décidé d’aller le récupérer, cela nous donnera une histoire pour venger Renard.
- Arrivés à la planque de Kobol et de ses deux copains, une grotte près de la rivière, nous n’avons trouvé personne sur place. En revanche, nous avons mis la main sur des armes, le collier et un très bel étui orné.
- Un sanglier s’est invité dans la grotte. J’ai dit aux autres de fuir et me suis réfugiée dans un arbre, mais ils ont tenu à affronter le bestiau. Les dieux soient loués, ils s’en sont sortis indemnes car la bête a décidé de s'en aller. Ils n’ont pas l’air de réaliser le danger d’un tel animal. Comme disait mon père « mieux vaut avoir le cul qui colle parce que t’as chié dans ton froc, qu’avoir une défense de sanglier dans le bide parce que t’as voulu y taper la bise ».

Épisode du parchemin, du squelette et des marais
- Brogryn nous a lu le parchemin contenu dans l’étui dérobé plus tôt. On dirait le récit d’un voyage depuis une mystérieuse contrée. Ou une carte au trésor sous forme d’énigme parlant de marais, de sentier de lumière et de la constellation du Chasseur. Un jour j’apprendrai à lire, moi aussi.
- Sleipnir affirme savoir lire. J'aurais pas cru.
- Nous avons décodé le parchemin et nous sommes rendus aux marais dans l’espoir d’y trouver un trésor. Ou n’importe quoi de plus excitant que le village.
- J’ai repéré un sentier de biches sur le chemin, j’y ai laissé une entaille sur un arbre pour le retrouver.
- L’énigme était facile à résoudre.
- Après avoir suivi les instructions du parchemin, nous avons trouvé un trou. Nous avions prévu d’y aller prudemment, mais un énorme ver des vases nous a surpris et forcés à nous jeter dans la cavité.
- Rain a réussi à s’en sortir sans trop de bleus ni de traces de boue. Comment reste-t-elle toujours aussi propre ?
- Renard, qui nous a accompagnés, s’est couché près des restes d’un aventurier. Son maître ? Pourtant le corps semble desséché depuis longtemps.
- Il y avait un coffret dans une fissure de la paroi. Pas de trésor cependant, seulement une drôle de poudre un peu brillante.

Épisode du monde des Fades
- Sortis de la grotte, nous avons constaté qu’il faisait déjà jour. J’ai cru que la poudre était un somnifère.
- Il y avait beaucoup de brume.
- Il y avait quelque chose de différent dans l’air des marais. Les odeurs n’étaient pas les mêmes, j’entendais des bruits qui ne ressemblaient à rien. Les nuages aussi avaient une drôle de forme.
- Nous nous sommes rapidement fait capturer par une troupe étrange en armures, de races inconnues, montées sur des renards géants aux formes inhabituelles et d’étranges oiseaux que je n’ai jamais vus dans nos forêts. J’aurais voulu leur tenir tête, mais des adultes armés contre des enfants...
- À ce stade, je pensais que nous étions victimes d’hallucinations. Ou d’un rêve très réaliste.
- Ramenés en direction de Fadeloge, nous avons découvert un village à la fois familier mais étrange, habités par des créatures de contes.
- Je n’ai pas reconnu les plantes qui bordaient le chemin.
- Après une brève rencontre avec le chef de tout ce beau peuple, nous avons été jetés aux geôles sous le chef d’accusation d’espionnage pour le compte des « lourds ».
- La porte de notre cellule avait des pieds et une bouche. J’en fais encore des cauchemars, parfois.

Épisode de la fuite et de la mission de sauvetage
- Nous sommes parvenus à sortir de notre prison grâce aux garçons qui ont chatouillé la porte.
- J’ai tenté de raconter une blague de mon père. Personne n’a ri. Pas même la porte.
- Renard (de son véritable nom Fane, si je ne m’abuse) nous attendait dans le couloir – ce renard est encore plus gros qu’avant - et nous a guidés loin de la cellule dont l’un des murs commençait à s’effriter sous les coups d’une étrange créature qui essayait d’y pénétrer.
- Se déplacer ici est perturbant, mes foulées sont comme trop courtes ou trop longues.
- Arrivés dans une sorte de laboratoire, nous avons été accueillis par l’un des hommes que nous avaient capturés en sortant du marais, se nommant Kalfariel.
- Apparemment, il était attendu de nous que nous sauvions Fadeloge en empêchant des démons des ronces de récupérer une clef en forme de dragon qui aurait permis au roi des Fades d’envahir notre village avec son armée à travers je ne sais plus quel portail magique.
- Rain semblait trouver tout à fait naturel que nous participions à cette mission. Je ne la savais pas si téméraire.
- Sleipnir avait l’air particulièrement emballé par cette idée. Rien d’étonnant, il a toujours adoré les histoires hautes en couleur.
- Brogryn m’a paru plus réticent, mais il avait à cœur d’aider la communauté, ce qui l’a amené à être favorable à cette entreprise.
- Raziel était prêt à partir avant même que Kalfariel ait terminé sa requête. Sacrée sens du devoir.
- Visiblement, les démons ne les effrayaient pas plus que les sangliers. Étaient-ils inconscients ou étais-je lâche ?
- Nous avons finalement pu quitter cet univers étrange à l’aide d’une barque nous permettant de voyager à travers les mondes.
- Je ne remonterai plus jamais dans une barque. Ou une quelconque embarcation. Mon père disait d’ailleurs toujours « Aller au milieu de la flotte sans nageoires, c’est comme vouloir chier sans trou du cul. Ça va forcément mal se passer. »

Épisode du blessé
- La poudre n’était pas de la drogue, on a visiblement vraiment voyagé dans un autre monde.
- Les autres se sont fait incendier, apparemment on a disparu pendant deux jours.
- Mon père m’a forcé à récurer la fosse car j’ai pas pensé à faire le bon nœud pour la barque.
- Un homme a été retrouvé blessé, Brogryn a dû s’en occuper avec Hyacinthe.
- Le soir venu, Sleipnir et Brogryn se sont retrouvés face à face avec des hommes venus achever le blessé. D’après ce que j’ai compris, Sleipnir s’est enfui en criant à l’aide et Brogryn n’a pas pu sauver le pauvre homme. Je suis rassurée qu’il ne leur soit rien arrivé.
- Ce soir là, j’ai eu une belle prise. Une biche s’est prise dans l’un de mes pièges. Son faon était encore là quand je suis arrivée. Je les ai relâchés. J’attendrai que le petit grandisse.

Épisode des démons, de la clef et de la marque
- On a croisé Laresne, qui a trouvé comment se venger de Kobol : des scolopendres, sa plus grande peur. On a décidé de l’aider en attendant de trouver une idée concernant la clef en forme de dragon, au sujet de laquelle personne ne semble rien savoir.
- Arrivés près de la rivière, on a neutralisé l’un des deux idiots, puis on a capturé Kobol qu’on a trouvé dans la grotte. Ce gougnafier était si occupé à martyriser un oiseau qu’il ne nous a pas entendus arriver.
- Sous la menace des scolopendres, Kobol nous a avoués qu’il y avait un rassemblent dans la forêt. On a aussi récupéré deux bagues qu’il avait avec lui, visiblement récupérées sur le blessé d’hier.
- J’ai vu Laresne retourner discrètement dans la grotte peu après notre départ. Kobol va morfler.
- Nous avons bel et bien découvert un feu de camp au sein de la forêt. Il y avait plusieurs corps inanimés, un captif attachés à un tronc et de petites créatures menaçantes couvertes de pointes. Les démons de ronces. Le captif avait la clef en forme de dragon autour du cou.
- On a mis au point un plan. Tout le monde devait attirer l’attention des démons, pendant que Sleipnir allait secourir le captif et récupérer la clef qu’il avait au cou.
- Raziel s’est courageusement élancé vers l’une des créatures, ça lui a valu une sale griffure.
- Brogryn s’est interposé pour protéger Rain. Il n’a décidément pas peur pour sa vie.
- J’ai fait de mon mieux pour les couvrir à l’arc.
- Sleipnir s’est faufilé en silence à l’opposé de notre raffut et a réussi à récupérer la clef. On aurait dit un chat, pas un bruit. Beau travail.
- Rain a finalement éliminé le dernier démon d’une manière inattendue… elle a agité la main en psalmodiant je ne sais quelle formule magique. Les ronces ont immédiatement pris feu. Je crois que c’est une sorcière. C’est plutôt chouette d’avoir une sorcière comme amie.
- Les adultes sont arrivés peu après, alertés par Laresne. Pour une fois, on nous a félicité.
- Quelque chose me revient. Alors que les grands s’occupaient des corps au sol, j’aurais juré avoir vu quelque chose briller fugitivement sur chacun de mes amis, et sur moi-même. Peut-être cette étrange marque pâle que nous portons depuis notre retour du monde des Fades ? Je me demande ce que cela peut bien signifier.
- Pour fêter tout ça, une fois rentrés à la maison, mon père m'a autorisé à boire avec lui. C'était pas très bon et j'ai toussé, je pense pas que j'en boirai à nouveau un jour.
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