Mise en place du contexte

Nous allons ici développer le cadre de jeu. Pour l'instant, nous disposons des éléments suivants :
- une cité portuaire, sur le rivage de l'île principale de l'archipel des Saphires.
- un climat tropical et des gobelins qui vivent dans les bas-fonds.

Tsü :
Comment s'appelle l'île principale des Saphires ?
Quelle magie ou quel mystère t’a attiré ici ?

Yöl :
Comment s'appelle la cité portuaire où débarquent les hommes venus du Nord ?
Quel ennemi puissant es-tu venu combattre dans cette cité ?

Küb :
Qui dirige la cité ? Et les bas-fonds ?
Pour qui avez-vous accompli votre dernière mission ?

Brü :
Quel nom porte la jungle qui s'étend autour de la ville ? En quoi est-elle belle ?
Qu'est-ce qui trouble cette terre?

Qui dirige la cité ? Et les bas-fonds ? :
La cité :
La cité est dirigée par un riche marchand elfe qui se fait appeler "Le Negociateur"; c'est une personnalité influente, manipulatrice, retors et hautaine envers ceux qui ne peuvent amener de profit à la cité ou à lui-même. La cité en elle-même profite de ses compétences indéniable dans le commerce pour prospérer et la classe moyenne apprécie l'ouverture de la ville et la plaque tournante commerciale qu'elle représente.

Les bas-fonds:
Toutefois, les bas-fonds sont laissés à l'abandons et forme l'équivalent en marché noir de ce que représente le marché des haut quartiers; on trouve tout ce qui peut être illégal, malsain, ...
Le tout est dirigé par un créancier du nom de Krage, un humain despotique qui se trimbale toujours avec ses deux colosses, Cogneur et Broyeur. Il prête aux plus pauvre pour pouvoir mieux les extorquer et punis ceux qui ne le rembourse pas sans autre forme de justice.
Des rumeurs circulent comme quoi il aurait un accord économique pour conserver la main-mise sur les bas-fond : en échange d'un pourcentage des recettes, il a quartier libre dans les bas-fonds en échange de quoi la milice de la ville ne s'y aventure pas.

Pour qui avez-vous accompli votre dernière mission ?
On a accompli notre dernière mission pour Krage ; il nous avait envoyer enquêter sur un certain Corbeau qui lui mettait des bâtons dans les roues et qui arrivait toujours à sortir des sommes colossales sans pour autant avoir l'impression de travailler... vol ? pillage ? découverte d'un trésor ?
Les questions avait été multiples, mais il semblait qu'ne réalité ce gars avait découvert un ancien catacombe rempli de corps avec des urnes funéraires richement remplies !

Yöl Aïtdothir

L'ancien village de pêche qui s'y trouvait était nommé P'o par les autochtones (en grande partie des Gobelins).
Les Elfes venus du Nord (qui tiennent désormais la ville) ont rebaptisé la cité portuaire Havn-Handel. Ils y échangent les ressources brutes de l'île (gemmes, épices...) contre du matériel manufacturé de qualité (relativement aux standards de l'île), en particulier des objets en acier.

Je viens y affronter Otroc, un humain qui embauche (parfois pour racheter leurs dettes, parfois souvent contre leur gré) de la main d'œuvre locale pour faire des forages sauvages dans les montagnes. L'éboulement d'une de ses excavations réalisée à la va-vite, sans queue ni tête ni sécurité, a provoqué l'effondrement de celle de ma famille. Mon frère Vel Aïson y a trouvé la mort. Au delà de la des compensations dûes à ma famille pour les années de pertes d'activité, le prix du sang sera payé par le sang.

Je me demandais, avant de répondre aux questions, quel genre de ton on comptais jouer ? Pour l'instant ça m'a l'air assez léger, avec pas mal de jeux de mots, et ça me va tout à fait, mais c'est juste pour être sûr

Ecureuil Voltaique a écrit:

Je me demandais, avant de répondre aux questions, quel genre de ton on comptais jouer ? Pour l'instant ça m'a l'air assez léger, avec pas mal de jeux de mots, et ça me va tout à fait, mais c'est juste pour être sûr

Clairement, on peut partir sur quelque chose de léger au niveau du ton, ça me va bien. On est là pour s'amuser donc allons y franchement dans cette ambiance Pulp bon enfant !
Cela dit... Je ne m'interdis pas de changer cette ambiance à l'occasion. Je me connais : vous finirez par avoir affaire à ambiances sordides, à des méchants avec de vraies méthodes de salauds et vous devrez faire des choix difficiles...

Comment s'appelle l'île principale des Saphires ?

La légende raconte que Ïad Le Navigateur, à l'origine de la "découverte" de l'île par les hommes du nord, atteignit ses côtes par un concours de circonstances assez inattendu. Voguant entre deux masses continentales, la traversée mal engagée et les vivres commençant à manquer, il vit sur sa carte maritime une ile et dirigea son navire vers celle ci, plutôt que de tirer a la courte paille qui allait être mangé. Il se rendit vite compte qu'en fait d'île, il s'agissait d'une tâche de gras qu'avait causé l'une de ses tartines... Il conserva néanmoins le cap sans en dire mot à l’équipage, afin d'éviter une mutinerie.
Le hasard fit bien les choses, et une ile se trouvait effectivement à l'emplacement de la dite tâche. Le capitaine, voyant la terre à l'horizon, ne put s’empêcher de commenter "Que la déesse de la Fortune soit remerciée, l’île de la tartine existe bel et bien!"
Depuis, la petite histoire s'est répandue, et les couches populaires appellent cette terre "L'île de la Tartine".
Bien sur, ce n'est pas le seul nom par lequel cette verdoyante terre est connue.
Les élites politiques et savantes humaines, ne pouvant se résoudre à donner un nom aussi trivial à l'une de leur découverte la renommèrent "Sérendipité", faisant référence à l'anecdote, tout en dissimulant la plébéienne tartine.
Les bourgeois et les colons riches, quand à eux, rendirent hommage au découvreur, ainsi qu'a son armateur. Pour eux, il s'agit donc de l'île Ïad, bercée par les eaux d'Isë.
Lorsqu'ils arrivèrent sur ses rivages, les elfes lui donnèrent également un nom de leur cru, la nommant Corind'hon-Lororihen, la gemme scintillante de la fortune. Le nom faisant référence à la chance, d'aucun racontent que leur capitaine vécu la même aventure que Ïad, mais les elfes ont toujours nié farouchement cette assertion.
Mais bien avant tout ceci, cette île était déjà nommée dans le langage des autochtones. Ceux ci la nommaient B'gé, nom qu'ils continuent à utiliser, et que la partie non autochtone des gobelins leur ont emprunté, par défiance envers leurs exploiteurs...

Toutes ses appellations sont intercompréhensibles, mais elles agissent comme autant de marqueurs sociaux ou idéologiques.

Citation :

HS : Niveau conventions de nom j'suis parti des principes suivants :
-Les hommes du nord ont globalement des noms en une syllabe avec des trémas, sauf lorsqu'ils sont appelés simplement par des noms communs (Corbeau, Le Négociateur, etc) leur servant de surnom et de titre. Leur influente culturelle est suffisamment forte pour que des membres d'autres peuples ou cultures puissent porter ces noms de manière assez fréquente.
-Les noms elfiques sont des réferences au SdA et au pantheon elfique de Donj'.
-Les mots locaux sont des termes courts, issus de termes abrégés de jdr en général, souvent avec des apostrophes (P'o, B'gé, Pèx, Fleuf, D'sis...)
M'enfin, ce sont juste des pistes x)

Quelle magie ou quel mystère t’a attiré ici ?

Lorsque Tsü est venue sur cette île, elle n’était qu'une simple voyageuse venue du nord comme il en existe des centaines. Elle n'y connaissait pas grand chose à la magie, en dehors de ce que les grands-mères racontent autour du feu dans sa contrée natale, et s’intéressait plus à l’étude des us et coutumes étrangères.
Alors qu'elle était dans la tribu de Brü, cette dernière l'initia a un rite sacré de la région. Lors de ce rite, Tsü s’éveilla à un niveau de conscience supérieure, et hérita du pouvoir du temps et de connaissances ésotériques auparavant au delà de sa compréhension...

écureuil voltaïque a écrit:

HS : Niveau conventions de nom j'suis parti des principes suivants ...

De mon côté j'avais pris des mots tirés du Créole Haïtien pour les noms donnés par les autochtones. P'o veut dure port. Mais je comprend mieux ton message sur les jeux de mots, je n'avais pas vu le truc ! Désolé si ça t'a sorti de l'univers.

ALORS.

Avec l'Ecureuil en rentrant du club JdR Terra Ludis on s'est posés pizza tranquillou chez oim et on a google/wiki le créole haïtien.
Et il se trouve que ça va vraiment pas être possible de pas mourir de honte en se sentant les pires racistes du monde au vu des racines et structures qu'on a trouvé si on doit improviser avec ces lignes directrices, notamment moi qui joue une native.

L'idée est fort cool et si tu t'y connais vraiment et respectueusement pourquoi pas se partager quelques termes aventureux ou techniques, ou des noms, mais les autochtones gobelins qui parlent vaguement "petit nègre" parce qu'on sait pas mieux faire, on va devoir X-card ^^'

On a songé éventuellement des expressions swahili, qu'on connaît assez facilement via le Roi Lion par exemple.
Mais j'avoue qu'utiliser karibu (caribou ?) comme formule de politesse ça me donne même l'impression que la langue sur laquelle on se cale pour signifier qu'on parle pas le commun ferait mieux d'être composée de tout ce qui nous passe par la tête sans cohérence.
Une naine qui mêle de l'italien et du japonais parlera juste nain, un elfe qui parle allemand et hindi parlera juste elfe etc.

BREF, sinon, mes questions:

Quel nom porte la jungle qui s'étend autour de la ville ? En quoi est-elle belle ?

Le nom originel de la jungle est jalousement gardé secret par ses habitantes ancestrales, mais pour des facilités de communication une transcription en langue commune a été trouvée suite à de forts longs débats internes: le Jardin de l'Enfance.
En effet, sa luxuriance et son abondance sans pareilles assurent à qui y fait son foyer une vie aisée et insouciante, pleine de plaisirs simples à la vie toujours renouvelée.

Fait naturel pour les autochtones mais beaucoup plus curieux pour les étrangers, il semblerait que l'île elle-même croisse à partir de cette zone, géographiquement et géologiquement. Les veines minérales en sous-sol sembleraient être comme ré-alimentées progressivement, et en retour alimentent l'artisanat local et l'avidité des envahisseurs.
A la surface, la vie animale galopante se fige régulièrement dans les grandes quantités de sève sécrétées par les arbres quand une poussée de croissance terrestre en ouvre les troncs. Se phénomène crée des joyaux d'ambre qui témoignent pour l'éternité des espèces s'étant succédées au travers des âges, et en particulier... de leurs progénitures laissées vagabonder sans surveillance.

La beauté de cette jungle se trouve donc dans cette ambivalence: la jeunesse et le renouveau côtoient le passé et l'histoire, sous l'éclat des joyaux nés au-dessus et en-dessous de la terre.

Qu'est-ce qui trouble cette terre?

Le plus gros problème des îles de Saphir, c'est les hommes qui y ont posé leurs pieds et leurs affaires sans notre consentement, en revendiquant des portions entières pour ainsi dire par surprise.
Même avec les tribus gobelines autochtones tout allait bien, avant eux.

L'on n'oserait pas dire que les saphiques étaient strictement sans danger pour autant: les occasionnels accidents car la nature est une force bien présente, évidemment, quelques querelles d'honneur ou de vanité au cours des siècles (la territorialité n'ayant jamais été un problème), des secrets bien gardés, une justice parfois "créative", des chaînes alimentaires changeantes... mais rien d'aussi systématiquement néfaste que les mâles étrangers.

Les femmes ont toujours eu une nette prédominance dans les sociétés des Saphirs, avec une très faible natalité masculine (sans traitement particulier si ce n'est de pouvoir troquer leur fertilité contre denrées ou services aux femmes qui désirent procréer) et des structures sociétales adaptées.
C'est donc avec une grande joie que furent accueillies les femmes venues d'ailleurs, et sidération que furent constatées les revendications d'hommes de diverses races: privatisation de terres, exploitation des sols et sous-sols, mise en place de systèmes monétaires et judiciaires basés sur la corruption et la spéculation, défrichage...
Avec le temps, il fut nécessaire de constater que les femmes étrangères n'étaient pas toutes de bonne volonté, ou parfois bon gré mal gré les vecteurs de l'oppression colonisatrice ne serait-ce qu'en ayant été élevées dans des sociétés trop différentes.

Heureusement qu'il y a dans tout ça des personnes qui tirent leur profit d'éviter que des affaires d'étrangers dégénèrent et ne ravagent notre nature comme Küb et Yöl, ou qui s'intéressent concrètement à nos façons de voir le monde comme Tsü.
C'est d'ailleurs pourquoi j'ai initié cette dernière à la clairvoyance de l'Esprit du Saphir, ce qui semble avoir éveillé des choses nouvelles en elle.

Au sujet des noms, très honnêtement je trouve préférable d'utiliser des noms signifiants "la rivière pourpre", "la montagne des brumes", "le peuple des marais", "un riche marchand elfe qui se fait appeler Le Négociateur"... plutôt que de vouloir coller à quelque forme de sonorités issues de langues réelles.

Je suis favorable aux jeux de mots mais effectivement, la caricature "donjon-coloniale" ne doit pas être gratuite sous peine de devenir une pitoyable mascarade...

Maxmagnum a écrit:

Au sujet des noms, très honnêtement je trouve préférable d'utiliser des noms signifiants "la rivière pourpre", "la montagne des brumes", "le peuple des marais", "un riche marchand elfe qui se fait appeler Le Négociateur"... plutôt que de vouloir coller à quelque forme de sonorités issues de langues réelles.

Moklo a écrit:

les autochtones gobelins qui parlent vaguement "petit nègre" parce qu'on sait pas mieux faire, on va devoir X-card ^^'

Deal !

Hop ! je commence à tout compiler et illustrer dans le sujet "iles Saphires"

Le présent fil de discussion reste ouverte pour recueillir vos avis et propositions, bien entendu !

Super boulot déjà ! Plein de belles images

J'ai commencé à indiquer la légende sur la carte de l'île. Je vous invite à proposer chacun un nom pour compléter la légende, afin de baptiser les différents éléments remarquables de la carte !