Petits exemples de la faune locale de Montpellier, humains parmi tant d'autres...
Karen Melrose
-44 ans, mariée, deux enfants
-Infirmière à l’hôpital [Insère ici l’hôpital de Montpellier de ton choix]
-Travail difficile : hôpital en sous-effectifs, aux horaire écrasants et épuisant à la fois émotionnellement et physiquement.
-Peu de temps pour sa vie de famille
-Très impliqué dans les groupes syndicaux, où elle possède de nombreux contacts, elle à déjà organisé plusieurs grève à son travail.
-A été “punie” par ses employeurs en étant affecté au pire service de l'hôpital : celui des urgences.
-A entamée secrètement depuis quelques mois une relation extraconjugale avec un collègue plus jeune. Avec lui elle se revoit plus jeune, et échappe au stress du travail et la routine du quotidien. Mais elle sait que ce n’est qu’une dérobade et lorsqu’elle retourne à sa famille, elle culpabilise.
-A découvert récemment des erreurs dans la base de donnée des stocks de sang. Il semble manquer régulièrement plusieurs poches. Étant responsable de ces stocks, si cela venait à être découvert, cela pourrait lui retomber dessus. Ya t il des vols ?
-Secret : Adultère
-Objectif court terme : Trouver d’où vient le problème des stocks de sang.
-Objectif long terme : Faire revaloriser son travail au sein de l'hôpital
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Noûr Mansouri
-26 ans, souffre d’hémophilie : précautionneuse, elle évite de se blesser.
-S’est installée à Montpellier pour ses études de photographie il y a bientôt un an. Douée et investie, elle a souvent un de ces appareils photo sur elle, et n’hésite pas à prendre des image de son sujet de prédilection : les paysages urbains nocturnes.
-Noctambule et appréciant l’amour libre, elle fréquente les boites libertines de Montpellier.
-Il y a un mois à rencontré un mystérieux jeune homme au [insérer ici le nom d’un club libertin Montpellierain]. Bien que trop pale et mince à son gout, il dégageait un magnétisme presque hypnotisant. Après quelques temps à discuter, l’étrange inconnu lui révèle l’existence de la “red room”, une section cachée de l’établissement, où des usagers privilégier peuvent pleinement laisser cours à leurs fantasmes. Lorsqu’il lui demande de l’y accompagner, elle ne peux refuser…
...Aucuns souvenirs après la proposition. Noûr se réveille à l’hôpital, après un coma de 2 jours. Elle à été retrouvée inconsciente dans la rue au petit matin. Les analyse médicales ne révèlent aucuns traces de blessures ou d’abus mais une étonnante et sévère anémie : il lui manquait plusieurs litres de sang. Devant l’absence de plaies, les médecins s’interrogent. Aucuns de ses effets personnels n’a été volé mais son smartphone à été retrouvé cassé. Lorsqu’elle retourne au club pour retracer le fil de sa soirée, personne ne semble se souvenir de l’inconnu, et personne n’a jamais entendu parlé de la “red room”.
-Secret : Fréquentes les clubs libertins
-Objectif : Comprendre de qui s’est passé dans la mystérieuse “red room”.
-Objectif annexe : Être reconnue en tant qu’artiste pour ses photographies.
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Salim Ayed
-48 ans, chauffeur de taxi
-il y a 20 ans, Dieu s’est montré à lui et lui a révélé l’existence de démons sur terre. Lorsqu’un jour, il croise un homme monstrueux, émanant d’une aura noire dans la rue, il regroupe tout son courage et se jette sur lui, le lacérant d’une vingtaine de coups de son couteau de poche avec l’énergie du désespoir. La victime, Paul Sellimi, était un bon père de famille, boulanger de son quartier. Salim a rapidement été arrêté avant d’être diagnostiqué schizophrène et interné durant 15 ans à l’hôpital de la colombière.
-Libre depuis 5 ans, il est aujourd’hui rongé par la culpabilité de son crime et prend religieusement son lourd traitement médicamenteux, qui fait taire ces voix et ces visions. A l’aide d’associations, il a pu trouver un emplois de chauffeur de taxi. Toujours aimable et courtois, ces clients sont ces principales interactions sociales. De peur d’être un danger pour les autres, il se refuse à avoir des amis ou une relation amoureuse.
-Une nuit alors qu’il faisait une ronde au volant de son taxi, il a surpris une agression en pleine rue. Alors qu’il allait sortir de son véhicule pour s’interposer, l’agresseur bondit de manière surréaliste jusqu’aux toits de la ville avant de disparaître. On aurait dit un démon… Salim appuis sur l’accélérateur et s’enfuit à toute vitesse, en proie à une crise de panique fulgurante.
-Depuis, Salim s’est encore plus replié sur lui-même, se questionnant et craignant d’être reparti sur un nouvel épisode schizophrénique. Pourtant, tapie dans l’ombre, une partie de son cerveau lui souffle que ce qu’il a vu était la réalité. Et ce peut-être depuis le début….
Secret 1 : A tué quelqu’un
Secret 2 : Souffre de schizophrénie
Objectif : Déterminer où se trouve la réalité
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Geneviève Risto (et Bronson)
-72 ans, veuve
-Vit paisiblement dans un modeste appartement. Occupe ces journées devant la TV à regarder de vieux films d’actions, à rendre visite à son vieux Raoul au cimetière, et dans le jardin des plantes pour nourrir et s’occuper des chats errants. Bien que très nombreux, elle connaît presque tous les félins du coin, et leur donne une affection toute particulière.
-Membre active des « Pattounes du cœur », association qui s’occupe de recueillir, soigner et stériliser les chats de gouttières.
-Souffrant d’insomnie comme de nombreuses personnes âgées, elle n’hésite pas à se balader en ville la nuit pour retrouver ses petits compagnons.
-Son préféré est un gros matou des rues. Geneviève l’a nommé Bronson, d’après son acteur fétiche, car il possède le même regard bleu profond (sûrement des gènes de siamois). La vieille dame est très fière d’avoir trouvé ce nom incongru et est très attaché à l’animal. Ce dernier s’avère très affectueux malgré sa taille imposante et ces marques de bagarre. Gourmand, le matou raffole du particulièrement du thon.
-Un soir alors que Geneviève déambule en ville, elle croise Bronson courant le long d’un mur. Elle l’interpelle et remarque quelque chose d’étrange : il tient dans la gueule un drôle d’objet. Bronson s’arrête. Chose étrange, il semble retissant à venir la voir : habituellement le chat accourt pour avoir des caresses. Alors qu’il commence à repartir, Geneviève, piquée de curiosité, le rappelle en sortant cette fois de sa poche son arme secrète : une boîte de thon. Après hésitation, le matou consent à approcher. La vieille dame ouvre la boîte pour la poser sur le sol et profite que le chat mange pour récupérer l’objet qu’il tenait : un petit morceau de parchemin roulé et scellé à la cire rouge. Sans hésiter, elle rompt le seau et déroule le parchemin, à la fois amusée et étonnée par la situation.
Elle lit :
« Un nourrisson aux quatre têtes bien pâles est né
Tout petit, il pense pourtant régner sur le centre du Monde
Une des têtes est bien laide, une autre opulente, je cherche le regard des deux autres
Quelles sont les consignes pour fêter cette naissance comme il se doit ?
Dois-je lui briser le cœur ?
Ou lui apprendre à marcher, pour pousser ses parents au divorce ?
Respectueusement
-Ton fils préféré »
Geneviève est perplexe, et son amusement se mue en inquiétude. Elle ne comprend pas, mais le message est clairement dérangeant.
Bronson lève soudainement la tête de sa boite de thon et, alarmé de voir le message aux mains de sa maîtresse, lui saute dessus pour le récupérer et s’enfuit à toute vitesse vers un lieu inconnu.
Objectif : S’occuper des chats de la ville
Secret : a lu un message qu’elle n’aurait pas du lire
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Augustin N’Gallo
-Pretre de Montpellier
-Né au Congo, où il a connu la guerre durant son enfance. S’est rapidement réfugié dans la foi malgré les horreurs qu’il a pu voir. Commençant à prêcher la paix à l’adolescence, il devient rapidement un homme d’Eglise.
-A ces 21ans, on lui propose de venir prêcher en France, le pays manquant de prêtres. Avec un brin de culpabilité vis-à-vis de son pays, il accepte.
-Les débuts sont difficiles, certains paroissiens voyant d’un mauvais œil un prêtre noir, ou se moquant de son accent. Augustin persévère et fini par se faire accepter de la plupart. Cette rencontre avec le racisme le sensibilise aux différence. Il prend sa mission encore plus au sérieux et participe activement à des associations aidants ceux qui sont rejeté, tels que les SDF.
-Très cultivé, il lit beaucoup. Notamment de la théologie.
« Les deux immenses battants de l'église s'ouvrirent avec la soudaineté d'un coup de tonnerre. La vieille bâtisse se retrouva soudainement pénétré par la lumière du dehors, cône de lumière blanche dans lequel de la poussière aux reflets doré voltigeait. Dans l'encadrement de la haute voûte, deux silhouettes noires apparaissaient à contre-jour, tels des anges de Jerico venu annoncer quelques sombres vérités. Entouré d’un silence sacré, le bruit de pas résonna dans l'église, semblable au tic tac grave et implacable d'une horloge annonciatrice de la fin des temps. Ce ne fut que lorsque ces mystérieux hôtes le rejoignit, au niveau de l'autel, que les yeux d'Augustin s’habituèrent enfin à la clarté du jour. Il pu alors dévisager les visiteurs.
Les deux hommes étaient vêtu de manière identique. Veste noire. Cravate noire. Pantalon noir. Chemise blanche. Et une broche : une croix dorée, portée du côté droit. Le costume était riche, sobre et élégant. Quiconque l'aurait porté aurait pu passé pour un riche chef d'entreprise, ou un politicien influent. Mais ces hommes... ces hommes là avaient l'air tout droit sortis d'un sordide film de gangsters. Les points communs entre les deux individus s'arrêtait net au costume.
Le premier était plutôt petit, sec et athlétique. Ces cheveux, tirés en arrière, étaient de la blondeur des blés. Ils surplombaient un visage d'ange à l'innocence rehaussée par d'enfantines tâches de rousseurs. Et pourtant Augustin tiqua face à deux détails. D'abord les versets bibliques, les figures christiques et les croix qui ornaient son cou et ses mains. La moindre parcelles de peau semblait décorée de pieuses idoles, et nul doute que seul son visage était épargné par les tatouages. Mais le plus déstabilisant restait son regard, d'un bleu glacé et dénué de la moindre émotion. Un regard de prédateur...
Le second était simplement monstrueux. Un colosse tout en muscles et en puissance. Mais le plus impressionnant restait sa tête. L'homme était défiguré par une horrible blessure. Quatre grandes cicatrices boursouflées parcouraient son visage, du haut du crâne jusqu'à la gorge. Tout organe sur leur trajectoire avait été impitoyablement pulvérisé. L' œil gauche ne ressemblait plus qu'a un vieux raisin crevé. Une de ses oreilles n'était plus qu'un trou, orné d'un minuscule et pathétique morceau de chair. Et lorsque l'homme prendrait la parole, dans quelques instant, se sera d'une voix robotique, par l'intermédiaire d'un petit appareil électronique qu'il appuiera contre son larynx. Pourtant, Augustin ne considéra pas un seul instant l'homme comme diminué. Sans l'avoir connu, en un seul regard, il vit que toutes ses blessures, tout ses handicaps l'avaient investis d'une implacable force de volonté. Et cette rage intérieure pourrait le rendre plus redoutable que la colère divine en personne.
...les deux hommes eurent, en dépit de leurs apparences, un discourt courtois et plein d'intelligence . Ils se présentèrent sous les noms de George et Gabriel. Tous deux étaient indiscutablement érudits et annonçaient appartenir au gouvernement. Mais aussi, et c'était étrange, comme gardiens de la foi. »
-Les deux hommes révèlent à Augustin que ceux pour lesquels ils travaillent souhaitent le recruter. Il est un être exceptionnel : un des rares, de nos jours, à détenir la Vraie Foi. Et qu’en les suivant, il accomplirait les voix du Seigneur, et ce durant toute son existence terrestre.
-Si les deux hommes semblent, en dépits de leur mine patibulaire, sincèrement dévots, ils dégagent une aura de violence qui répugne Augustin. Ce dernier refuse. Bien que se sentant parfois observé depuis, il ne les reverra plus jamais.
-Depuis, Augustin continue de prêcher et s’est installé depuis quelques années à Montpellier. Il continue des activités caritatives et laisse souvent son église ouverte tard, parfois jusqu’à minuit, pour être sur que personne ne se sent délaissé.
Jeu 16 Jan 2020 - 14:03