Les histoires de Montpel'

Sujet: Les histoires de Montpel' Mer 8 Jan 2020 - 17:41

Nous sommes début du mois d'octobre 2019, à Montpellier...

Jarod a écrit:: -Bordel il me fout quoi le Pierrot là… 10000 billets, descendus du ciel. Le Pierre qui s’est subitement transformé en petit papa noël clodo. Sauf que rien n’est gratuit, et le mot dans le sac me prouve bien que je me suis fourré dans une merde noire… Putain j’ai besoin de ce fric.

- Ok, c’est fixé, je suis un tueur à gage. Quasi sur qu’il y a eu une erreur de casting, mais si je la joue bien j’ai ma porte de sortie pour Anika ; alors je me poserai des questions plus tard. Ma coéquipière semble encore plus paumée que moi. Ca pue le piège... Je vais jouer le jeu mais me mouiller le moins possible : je vise à coté, laisse faire le sale boulot par l’autre, prend le fric puis je contacte Laforge avant que tout ce bordel me retombe dessus. Un bon plan.

-Putain Putain Putain… C’était quoi ce truc ? Le type à littéralement cramé ! Et c’est moi qui ai lui tiré dessus… C’est foutu je suis dedans jusqu’au cou… J’ai vraiment cru pouvoir faire illusion sans m’impliquer ?
Merde c’est qui eux maintenant ?

-...Y a des jours qui vous marquent à vie… J’veux dire littéralement. Des beignes j’en ai reçu mais là je me suis carrément fait massé le visage par un 3 tonnes 5. Sans parler de la batterie de voiture et du coup de schlass dans le bide… Non mais je suis pas marqué là… je vais juste crever… Merde Anika…

-Je suis en plein trip. Pourtant j’ai rien pris depuis une bonne semaine. C’est les coups dans la tronche je crois, ça à du me retourner le cerveau... Mon sauveur à pas une gueule de porte-bonheur mais il me balance des machins mystiques sur les vampires… Complètement allumé le gars. Et pourtant je suis en vie. Et les fils de flute qui m’ont kidnappés sont éparpillés dans la pièce. Pas beau à voir.. J’ai le vertige. Entre ce qu’il me raconte et l’autre cadavre qui s'effrite de ce matin j’suis complètement paumé. Merde j’crois que je vais dégueuler. Tout ca va trop vite….

Ambre a écrit:: - Je pensais avoir trop bu ce soir là, mais le sms reçu dans la nuit a chassé cette impression. Le rendez-vous est confirmé au milieu de la nuit dans un parc avec Beatrix. Elle me demande de payer ma dette. En tuant quelqu'un. Bordel. Je savais que ça allait me tomber dessus, mais je ne m'attendais pas à ça.

- Bon. Je ne serai pas seule sur ce coup. Mon coéquipier a l'air de savoir ce qu'il fait. Je vais le suivre et le laisser faire. On va recevoir des armes, je le laisserai tirer, je ne devrai même pas avoir à intervenir. Un mec seul surpris face à deux personnes armés. Ca ne peut que bien se passer. Ca va bien se passer. J'espère juste que Beatrix dit vrai et que les voisins seront effectivement absents. Un coup de feu, c'est pas super discret, surtout en pleine journée.

- Mais c'était quoi ce mec ? Le tir dans l'épaule ne l'a absolument pas dérangé. L'explosion de son côté gauche l'a fait faiblir, et il a fallu un carreau entre les deux yeux pour l'achever. Et pas une goutte de sang. Et son corps lorsqu'il est... mort. Desséché en quelques secondes. Bordel. Qu'est-ce que c'était ?

- Le choix posé par Beatrix est intéressant. Jusque là, ma vie n'a été qu'une fuite en avant. Ma fuite de chez mes parents. Ma fuite de la fac. Ma fuite de Paris. Il est temps de changer ça. Arrêter de fuir. Quoique sa proposition implique, ça ne peut pas être pire que ma situation. Je vais accepter son offre.

David a écrit:: - Après vérification je suis sûr de ne pas avoir rêvé c'est bien Jean Sarkozy qui s'est installé dans l'appartement d'en face. Ce n'est pas le scoop du siècle mais je pourrais enquêter et écrire un article sur lui. Ca pourrait peut être lancer ma carrière dans le journalisme. Je vais installer une caméra sur ma porte d’entrée pour avoir des images de lui.

- J’ai décidé de le suivre pour commencer à écrire mon article. Pendant m’a fillature de nuit, il se volatilisa sous mes yeux dans une ruelle. La seconde d’après il me plaqua avec une force colossale contre un mur et enchaina avec un coup de pied remarquablement bien placé … Il me menaça qu’il finirait le travail si je continuais à le suivre.

- Le lendemain soir après être rentré du boulot j’ai regardé les images prises par la caméra dans la journée. Je fus surpris de voir 2 personnes armées entrer par effraction dans l’appartement de Jean. Seule la porte d’entrée défoncée de Jean est filmée mais je peux dire qu’il y a eu un ou plusieurs coups de feu car il y a eu des flashs lumineux. L’un d’eux était bien plus puissant. Je décide d’en parler à mon ami journaliste Dustin qui est à Paris qui me conseille de faire le comme si de rien n’était.

- Dustin m’a recontacté et m’a fait comprendre qu’il avait laché mon nom à la mauvais personne et que je devais la rencontrer à Paris dans un bar. Je me retrouve devant ce bar après les quelques heures de train. Cette personne pensait que je bossais pour quelqu’un et me dit maintenant que je suis dans une merde noire. Je ne comprend pas vraiment ce qu’il se passe…

- Quelques jours plutard, le 10 octobre, pendant la soirée d’anniversaire de mon coloc une fille déguisée sonne à la porte et se met à chanter « Happy birthday to you » puis plus rien. Je me reveille le lendemain avec cette fille dans mon lit qui m’explique je suis un vampire, qu’elle m’a sauvé la vie en me transformant et que je dois voir un certains Franck Orlock ce soir à 19h et qu’il va surement me tabasser.

Jarod a écrit:: -Bordel, j’ai bien douillé lors de mon entretien à la cave. Ca fait une semaine que je peux à peine bouger. Une semaine que je squatte chez le Veilleur. Un taré ce mec : il m’appelle soldat… J’suis pas Rambo moi ! Bonne nouvelle, j’ai trop mal pour vraiment culpabiliser sur ce que j’ai fait à ce type, dans l’appart.

-J’ai réussi à titubé jusqu'à la sale de bain. J’ai pas une gueule de porte-bonheur… Je m’y attendais mais bordel ca fait mal au cœur. L’oeil poché, la mâchoire pétée qui se resoude difficilement et le plan des trams de toute la ville imprimé sur la tronche façon cicatrice... Qu’est ce que Anika va penser ?
5 mètres jusqu’à la salle de bain, ce marathon… Je m’écroule.

-Première bonne nouvelle depuis bien longtemps ! L’autre gars là, c’était Sarko ! Pas le nain, faut pas déconner, mais son fils ! S’il est moitié moins pourri que son père, il méritais quand même non ? Au moins un peu. C’est un petit mec qui passait chez le veilleur qui a balancé l’info. Un vampire aussi, mais lui il avait pas la gueule cassé. Apparemment des vampires il y en a quelques uns dans le coin et ils sont organisé façon secte secrète, comme les Illuminatis. Y’a pleins de règles du coup. Ca va me saouler…

-A oui, à un moment le Veilleur s’est énervé : il a fait un trou gros comme le cul du Gros Bernie dans le mur. Faut pas le chercher.

- Rendez-vous chez les bourges. Mais y avait pas de petits-fours. Faut que je fasse une croix dessus toutes façon. Ca, la bouffe, la boisson… Fait chier. Mais bref. On a été invité chez une petite nana mignonne malgré son balais dans le cul. Il y avait aussi le voisin de Sarko, et j’ai appris qu’il m’avait filmé l’autre fois, pour balancer ça dans les journaux. Je pensais que les autres allaient le tabasser du coup mais non. Du coup j’ai été sage et j’ai rien fait non plus. Mais il a pas intérêt à me chier dans les bottes celui-là.
-Y’a ma partenaire de mission qui débarque. Devenue vampire aussi. Elle s’en bat les steaks de ce qui m’est arrivé. M’en veux de m'être inquiété pour elle... Seul contre tous Jarod, seul contre tous...

-Je jure que j’essaye de suivre. Mais celle qui semble etre la chef balance pleins de noms, c’est chaud… Pour résumé, y’a pleins de gangs qui se tiennent à peine tranquille tant qu’on vient pas foutre la merde chez eux, puis y’a nous qui sommes catapulté au milieu de ce merdier pour amortir les coups. Pour ca on nous offre un merveilleux cadeau de merde : veiller à faire respecter cet équilibre en zone neutre, le centre-ville. Ca sens le nid à embrouilles mais si on se démerde bien, y’a le potentiel de faire un bon truc…

Jarod a écrit:: -Alors que je regarde la pièce devant moi, mon poing se serre sur les clefs que m’a filé le veilleur. Ma piaule. Pour la première fois de ma vie j’ai un chez-moi. Ca fait bizarre. Je me sens bizarrement apaisé devant le vide du petit appart. Tout est à construire…

-J’ai un rictus quand je une taffe sans saveur sur ma clope. L’habitude. Ca sert à rien mais ca rassure. Et j’suis déjà mort alors le cancer peut bien aller se faire foutre.

-Je m’assois contre le mur blanc, et vide le contenu de mes poches sur le sol. Faudra que je penses à faire de la recup’ dans la rue. Un vieux matelas, un canap’, ce genre de conneries. Mais ca attendra, y’a plus urgent.

-Je regarde la vieille carte froissé sur le sol. Bon, qu’est qu’ils ont dit déjà toute à l’heure ? Trois chevaliers qui dirigent la ville. Le genre connards de requins si j’ai bien compris, pas des paladins en armure. Y’a Estaban Dacosta sur le territoire sud-ouest, qui vient de Sète. Un du gang des Ventrue je crois. Reva Venkata qui vient de Lunel et qui contrôle l’est de Montpellier. La chef locale des tremere. Et Jean-Yves Lebreton, au nord-ouest et qui vient de Lodève. Un toreador. Quel nom de gang à la con… Enfin, j’ai réussi à faire pire…Puis y’a machine à Toulouse. Me souvient plus de son blase mais elle est duchesse ou comtesse. Un truc de bourge quoi.

-Faut que j’aille me présenter, avec les autres. Parait que c’est important, qu’il faut jouer le jeu sinon on sera mal vu. Mais le pire c'est qu'ils peuvent pas s'encadrer les uns les autres et que si on salut un avant l’autre, il va se vexer. Bordel ils ont 4 ans ou quoi ? Un bonne baffe dans leur gueule, voilà ce qu’il leur faudrait…

Bon récapitulons :

Baronne machine
-C’est la grande matrone du coin, mais elle habite à Toulouse donc on s’en tape un peut-être.
-C’est un ventrue je crois, mais pas sur.
Vu que c’est elle qui chapeaute tout, faudrait la voir en premier mais elle va pas s’activer les miches pour du grouillot comme nous. On risque pas d’avoir un rendez-vous avant une plombe.

Jean-Yves Lebreton
-Toreador, comme Ambre
-Territoire nord-ouest, notamment là où habite Caroussel. C’est peut-être intéressant de le brosser dans le sens du poil, à voir en premier.

Estaban Dacosta
-Ventrue, comme Karen
-Territoire sud-ouest. A première vue, rien d'intéressant la-bas.

Reva Venkata
-Tremere
-Territoire est, là ou y’a la mairie et les bourges.
-On nous la vendue comme une chieuse, ca donne envie… Moi je dis on sort nos couilles, on va la voir en dernier et on lui montre qu’elle nous intimide pas. Si elle veut le centre, elle serait bien conne de nous envoyer chier.

Bon… voilà qui met un peu les choses au clair. Maintenant Caroussel. J’ai l’argent. Je vais enfin pouvoir libérer Anika. Putain… deux semaines déjà. Je sens qu’elle va m’engueuler...

Jarod a écrit:: -Ce soir on part en chasse avec Ambre ! Les autres se sont dégonflés, tant pis pour eux. Ambre veut aller en boite, mais c’est à peine minuit donc trop tôt. Tant mieux je suis pas chaud. A la place, on va faire ma méthode : je sonne et me fait passer pour un voisin pour encore dans un immeuble, puis m’introduis dans un appart’ avec la méthode de la radio. Ambre me suis pas, dommage.

-Petit appart’, sobre mais joli. Rien à voir avec les squat où j’ai l’habitude d’aller. Je vais dans la chambre. La personne est là, en train de dormir. Je note que c’est jeune femme, plutôt jolie. Je me dégoutte d’un coup : je vais lui prendre son sang, en quoi le fait que ce soit une nana mignonne devrait quelque chose ? Ça pourrait être une vieille desséchée ou un obèse crade ça serait pareil. J’ai même pas soif. J’ai envie de retourner sur mes pas, et d’aller voir Ambre en faisant semblant d’avoir chasser. Mais faut s’entraîner, le Veilleur l’a dit et même si ça fait chier, je pense qu’il a raison… Alors je mords.

-La boite de nuit me permet de changer mes idées. L’endroit est nul mais y’a du son alors ça fera l’affaire. Je pogotte au milieux d’une bande de zombies au balais trop profond et ça me fait marrer. Ambre chasse un petit intello de son coté. Je me fout de sa gueule. On s’entend bien.
Je croise un gars à qui revendre le smartphone que j’ai emprunté à l’appart’ aussi. Le genre d’affaire sans prise de tête que j’aime. J’ai eu un pochon de beuh avec. Je la filerai à Pierrot.

-La chasse est fini. Maintenant les choses sérieuses. Je salut Ambre et rentre chez moi prendre le fric. Direction Carroussel.
Au final, ça se passe bien, j’ai le passeport. Cette grosse enflure me propose même du boulot. J’étais à deux doigts l’envoyer se faire foutre mais me suis tenu. Ça se passait bien et valait mieux faire en sorte que ça dégénère pas. Et puis maintenant que j’y pense, ça peut être une bonne idée d’accepter. Avoir une vue sur ces combines de l’intérieur pourrait bien aider Laforge. Si je peux faire en sorte que ce salaud de Carroussel se fasse jeter en taule, j’en suis. Faudra que je contacte Frank…

-Retrouvaille avec Anika. Enfin ! Elle s’inquiète pour ma tronche. J’y dit que ca ira mieux. Chaque choses en son temps. Déjà elle me regarde sans trop sourciller. Je sors le passeport, lui dit que j’ai une piole. Avalanche de bonnes nouvelles, elle est sur un petit nuage. J’espère que tout ce passera bien...

-C’est bien beau d’avoir son propre appart’ mais j’ai toujours pas de lit. Moi j’m’en fout dormir au sol, mais maintenant que Anika est avec moi… Je vais toquer chez Ambre. Elle m’aime bien, donc me prêter un bout de son canap’ pour la nuit devrait pas poser problème.
Ambre ouvre la porte, elle sort de la douche, en serviette. Elle jete un coup d’œil à Anika, puis à moi. Je tente un sourire mais avec ma gueule c’est pas gagné. Elle tirer la tronche. Merde.
Je regarde Anika. Elle comprend qu’on va squatter chez une nana qu’elle connaît pas et qui vient de m’ouvrir à 6 heures du mat’ en serviette. Elle tire la tronche. Re-Merde.
Ok, va falloir y aller au culot…

-Meilleure nuit avec Anika depuis longtemps !!!
-Le lendemain, Ani veut qu’on aille à Ikea acheter un lit. Ça me fait bizarre mais j’accepte. Première fois que je rentre là-dedans. Un labyrinthe de lumières et de merdes inutiles. C’est bientôt la fermeture et pourtant ça grouille de monde. Il nous faut 20 minutes pour trouver où sont les lits. Pour les essayer on saute dessus en criant comme si on baisait, mais un connard vient nous engueuler. On s’amuse bien quand même.

-A la caisse la nana me jete un coup d’oeil bizarre quand je paye en petite coupures, mais je soutiens le regard et elle baisse vite les yeux. Elle me prend pour qui ?

-Ça y est le lit est installé. Maintenant que je le regarde, j’me sens merdeux. C’est pas de la récup’. Je l’ai pas volé. J’ai même pas l’impression d’avoir travailler pour l’avoir. J’ai juste donné des morceaux de papiers qu’on m’a filé. Je l’ai acheté. C’est pas mon lit.
Pire. J’ai un flashback de Jean en train de brûler. Un gars que je connaissait pas. Ça sert à rien de me dire que c’était un connard, parce que je savais pas quand je l’ai fait. Ça aurait pu être n’importe qui. Et maintenant je vais pioncer dans le lit que j’ai acheté avec sa mort… C’est comme si je dormais sur son putain de cadavre…

-Faut que je brûle le reste du fric. Ou que je le file à Pierrot… Je sais pas encore quoi en faire, mais j’en veux pas…
Bonus :
-Portail taggé du signe des anar' durant la nuit
-Tag effacé le lendemain, il n'y a que moi qui l'ai vu
-Conclusion : le tag était la juste pour que notre coterie le voit, pas nos Sires ou autres. Pour moi c'est donc qu'ils veulent rester discret tout en attirant notre attention. Pour nous recruter sans que les autres vampires le sachent ?
PS : Ikéa > analyse stratégique

Ambre a écrit:: - Et me revoilà à vadrouiller avec Jarod. Karen préférant discuter avec sa sire, et David voulant retrouver sa dame. Comme s'il avait la moindre chance de débusquer. Mais tant pis, on va chasser à deux. Je propose d'aller en boîte, mais il est trop tôt. Jarod suggère alors de s'infiltrer chez quelqu'un. Avant même que je ne puisse refuser, le voilà qu'il sonne au pied d'un immeuble. Décidément, s'infiltrer chez les gens est la signature de notre petit duo.

- Plutôt silencieux le Jarod, mais pas super bien équipé : heureusement que j'avais une carte de fidélité qui trainait pour ouvrir la porte. J'attends à l'extérieur, je ne suis pas là pour voler les gens, et je crois que... Je n'aime pas trop l'idée de mordre quelqu'un d'endormi. En tout cas Jarod ne s'est pas gêné : il a maintenant un bel Iphone qu'il glisse nonchalamment dans sa poche. Je connais quelqu'un qui sera surpris demain matin au réveil.

- Direction la boîte maintenant. L'ambiance est pas ouf, ça manque un peu d'alcool, mais ça fera l'affaire. Cécile est là, évidemment, je me débrouille pour l'éviter. Pas l'envie de justifier le refus d'un verre ce soir. Je laisse Jarod pogoter seul et me rapproche d'un mec seul, plutôt mignon et pas trop alcoolisé. La danse collée serrée arrive assez vite. J'en profite pour mordre. Sous les grimaces de Jarod. Quel guignol celui là ! Mais je comprends, j'aurai fait la même.

- Jarod part ensuite de son côté. Des affaires à régler qu'il a dit. Me voilà donc seule dans les rues de Montpellier en pleine nuit. J'en profite pour flâner dans les ruelles de la ville et continuer à repérer le terrain. J'ai une drôle de sensation, comme si j'étais suivie, mais il n'y a personne. Je continue donc ma balade sur les toits, de façon un peu plus sportive, avant de rentrer tranquillement chez moi. Note pour moi, passer par les toits pour entrer et sortir est complètement possible.

- Ca frappe. Pour la deuxième fois. Vu l'heure, c'est forcément un de mes trois compères. résignée, je sors de la douche, attrape une serviette et va ouvrir. Jarod. Forcément. A peine la porte ouverte, il glisse son pied dans l'ouverture avant de prendre une grande inspiration. Je me retiens de le dégager d'un coup de pied aux fesses. Derrière lui une jeune femme. Je soupire sans écouter le baratin de Jarod. Ok pour le canap', mais je veux rien entendre.

- Encore ce rêve. Enfin, je me demande si ça en est. Ce mystérieux invité est revenu. Il veut en savoir plus sur les gens chez moi. Méfiante, j'esquive ses questions par d'autres questions. Il les élude. Il prétend avoir un lien particulier avec moi, ainsi qu'avec l'appart, mais refuse d'en dire plus. Une fois les deux tourtereaux partis, je fais un tour. Rien de spécial si ce n'est cette cloison qui sonne creux. J'hésite un instant de la fracasser, mais me ravise. Beatrix pourra sûrement me dire ce qu'il y a derrière.

- Rendez-vous à 20h avec le postier, je pars faire un tour avant. En sortant, je note le portail trop propre pour être honnête. Je note dans un coin de ma tête qu'il faudra que j'interroge mes comparses. Et encore une fois cette sensation. Je suis suivie. Je ruse un peu et réussit in extremis à l'entr-apercevoir : une silhouette, vraisemblablement un homme, taille moyenne plutôt petite. Il disparaît aussitôt. Un descendant, et tout porte à croire qu'il me/nous surveille. J'en parlerai au groupe, il va falloir enquêter sur qui il est et ce qu'il nous veut (et accessoirement s'assurer qu'il respecte notre territoire).

Bonus :
- Des trois princes, Esteban est celui avec qui nous n'avons aucun lien. Reva est certes non rattachée à la comtesse de Toulouse, mais Beatrix lui a prêté allégeance.
- Discussion sur les allégeances et les clans d'appartenance. D'un côté le poto avec qui tu complotes depuis longtemps, de l'autre le cousin au 25° degré que tu ne connais pas, mais avec qui tu partages l'origine. A voir ce qui prévaut
- Le tag des anar' peut être également un message d'avertissement à notre encontre. Ils sont plus forts que nous, ils revendiquent le lieu et si on dégage pas ça va mal se passer.
- C'est quand même un peu triste de ne plus pouvoir profiter de l'alcool.

Ambre a écrit:: - Karen nous annonce qu'elle part avec Amélie faire la tournée des Ventrues, en France et ailleurs. Et qu'elles partent tout de suite. Les nobles et leurs obligations :woman_shrugging:

- Rencontre avec le facteur. Echange de procédés, semble honnête, a l'air pas mal au courant de ce qui se passe dans la ville.

- Rencontre avec Jean-Yves. Echange de procédés, semble honnête, a l'air pas mal au courant de ce qui se passe dans la ville.
- Est enchanté de nous rencontrer, nous laisse libre de passage et de chasse son territoire (même le zoo (David ne veut pas chasser les humains ?!)), nous informe que potentiellement un autre descendant se cacherait dans l'écusson (celui que j'ai entr'aperçu me suivant au début de la nuit ?).
- Deux autres descendants sur son territoire : Ariette Poyel, chercheuse en biologie et en médecine et Grégoire Vellas, alchimiste et producteur de vin.

- Les loups-garous existent, pas les zombis.

- Le jardin des plantes de nuit, c'est sympa.

- Pas de rêve bizarre cette journée !

Todo nuit prochaine : contacter Beatrix pour prendre rdv avec Reva. Et lui demander pour le mur qui sonne creux.

Madame a écrit:: Mon si vieux journal,

j'ai parcouru de mes yeux tes pages, aujourd'hui ternis. Lors de ma dernière confidence, j'étais si fier d'avoir escaladée la Dame de Fer. Quelle prouesse m'étonnais-je alors ! Comme je te l'ai déjà chuchoté, je n'irais pas ici conter les peines qui ont pris mon pauvre cœur entre temps. Cela me rend encore triste parfois. Mais passons à de plus récentes activités. Il y a peu, j'ai par hasard surpris la conversation d'un vieil ami, celui avec qui nous avions vaillamment tenu la barricade de la rue saint-Pierre, remémore toi. Il racontait à un tiers comment il avait flouer des provençaux. Par goût de la farce, je me suis moi-même prise au jeu et j'ai entrepris deux folies. La première, vois-tu, eu été d'accomplir cette vieille lubie qui taquinait mes esprits depuis fort longtemps. Je peux clamer, aujourd'hui fièrement, Paris n'est plus la ville qui vieille sur mes journées. Je te rassure tout de même, mes Fidèles sont venus auprès de moi et nous vivons désormais tous dans le bourg de Montpellier. Il y a là une charmante ville qui mérite le voyage, bien que les Descendants y soient un peu bourrus. Je pense aller bientôt en visite à la mer et cela m'excite terriblement. J'aurais tellement aimé que mon frère et mes sœurs voient ce lieu. Avec mes Fidèles, nous avons commencé un travail de peinture afin de présenter le clan de Lune à mes voisins. Je ne te cache qu'il y a là également une autre ruse dont je ne dévoilerais pas la teneur.
Ayant cependant notée le déficit de Malkaviens ici, et aussi pour satisfaire à mon jeu dont je t'ai parlé, j'ai également trouvé mon premier infant. Si tu voyais comme il est beau. J'ai l'ai croisé hier et je n'ai pu m’empêcher de le suivre dans les rues. Je ne sais toujours pas comment l'aborder, il doit m'en vouloir terriblement après la nuit où je l'ai étreint. Je ne cesse de penser comme j'ai été gauche à ce moment. Si seulement il savait. Mais comment lui dire sans m'exposer. Et pour lui ? Comment portera-t-il le poids de cette responsabilité ? J'espère que les prochaines nuits mes fourniront une part de réponse.

Au 14 octobre 2019,
Madame.

Jarod a écrit:: Karen se barre. Fait chier, je la connaissait pas bien mais ça nous fait un membre de la coalition en moins. Déjà qu’on galère à trouver l’autre planqué...

Le postier est venu. Décontract’ mais pro. Rien à redire. C’est pas comme si je comptais vraiment lui transmettre des trucs importants, mais il a l’air de prendre son boulot à cœur. Il a un nom ridicule aussi. Les Pigeons de la Liberté, ou un truc du genre. J’ai pas trop compris si c’était un clan ou pas. En tout cas ils se disent neutres...

On a aussi rencontré Jean-Yves. Je m’attendais à Dracula, j’ai eu un chien parfumé à la place. Autant dire que j’étais déçu. Maniéré, superficiel… dans la rue il tiendrait pas un semaine. Du coup j’ai attendu voir. Il débordait de gentillesse et de politesse. « Oui oui bien sur que vous pouvez chasser dans mon zoo »… Mon cul, tu me crois né de la dernière pluie ? Ça sent le retour de bâton à plein nez : service rendu, service due. Je le sais, Caroussel se prive pas de faire la même. Parfumé ou pas un type comme lui est pas arrivé à son niveau sans trahisons.
J’y demande des conseils pour le rendez-vous avec les deux autres chevaliers. Il se mouille pas. Mais pas d’un poil, même pas implicite. Deux solutions : soit il en a rien à battre de nous, soit il est au bas de l’échelle parmi les trois et ose pas s’afficher. Vu comme il nous fait des courbettes pour nous avoir dans la poche, je pencherais pour la seconde option.
Après il évoque d’autres vampires du coin. Puis des loup-garous, comme ça. Et les autres qui bronchent pas. Sont sous xanax ou quoi ? Des putains de loups-garous en vrai! J’essaye d’en savoir plus : je demande si d’autres trucs cheloux existent, genre les zombies. On se fout de ma gueule. Qu’ils aillent tous se faire foutre…
Ah, un dernier truc qui me fait dire que ce gars est pas bon à fréquenter. Il nous a offert du « vin ». Venant de Gregoire Vellas, un vampire « vigneron » perdu au fond de la campagne. Il était foutrement bon. Jusqu’à ce que je gamberge. Comment il le trouve son sang s’il est isolé du monde ? J’ai eu des images de ferme humaine dans la tête. Genre types enchaînés dans une cave crade de film d’horreur. Je vois pas comment il peut se procurer du sang autrement. Autant dire que j’ai pas retouché à mon verre, et je dirais bien deux mots à ce pervers de vigneron.

Après ça, je suis allé squatter le jardin des plantes avec les autres. David bouffe des chats. Je comprends qu’il veut pas mordre des gens. C’est dégeu et je m’en passerai bien. Mais les chats, il les tue. Y’a pas de bonnes solutions, on est tous dans la merde.

Je suis aussi passé voir Laforge. Pas chez lui. Va pour Pierrot alors. Je le trouve rapidement, y va bien. J’y ai demandé de garder l’œil ouvert, si jamais il apprend des trucs intéressants. Y’a peu de chances, mais on sait jamais. Il va venir s’installer sur notre territoire du coup.

Anika me fait la gueule. Je l’ai libéré hier bordel. Et trouvé un toit où habiter. Ses problèmes sont réglés, les miens sont loin de l’être… « Tu peux pas me foutre la paix Ani ? Je pige que dalle à ce qui se passe autour de moi, j’ai pleins de trucs à gérer, et même dans ma tête c’est le chaos. Je… Je suis un FOUTU VAMPIRE BORDEL DE MERDE !!! »
Mais je peux pas lui dire. Alors je me laisse traiter comme un chien en serrant des poings et des dents. Plus tard, je l’emmène au resto pour l’adoucir. Ca durera un temps.

David a écrit:: Le 12/10
Après le rendez-vous chez Karen, Jarrod et Ambre sont allés chasser. J'ai préféré retourner chez moi pour faire des
recherches sur "Madame" sur internet. J'y ai passé toute la soirée sans rien trouver d'intéressant ... (4 succés aux dés).

Le 13/10 je crois
On a rencontré le facteur pour définir les signes à faire pour entrer en contact avec lui. Il fait parti des Hirondelles de la routes ... il n'a pas l'air d'apprécier le nom de son groupe et je comprend un peu :p. Il pourra sûrement m'aider pour retrouver Madame.

Nous avons décidé d'aller à la rencontre de Jean-Yves Lebreton en premier.
Très chic et propre sur lui, il nous a montré qu'il pouvait avoir sous son emprise un grand nombre de personnes.
Il s'est permis de nous donner une mission, il y aurait un autre intrus dans Montpellier. Ce vampire est très doué pour
se cacher mais Ambre semble l'avoir entre-aperçu un soir ce qui surpris M. Lebreton.

Il nous parla ensuite de deux de ses descendants, une biologiste Ariette Poyel et Gregoire Vellas un vigneron qui produit
une boisson très appréciée par les vampires.
Nous apprenons aussi l'existance de Loup-garou, des êtres bien plus fort que de jeunes vampires mais ne vivant pas en milieu
urbain ouf !

Pour finir la soirée nous sommes allés au jardin des plantes, j'en ai profité pour boire le sang d'un chat ... les autres trouvent
ça bizarre et se sont un peu moqué mais je ne préfère pas relever car après tout, c'est déja bizarre d'être un vampire. La soirée dans le parc se fini avec Jarrod jouant avec un chat et Ambre jouant avec le gardien du parc.

A faire: Transmettre un message à Madame grâce au facteur.

Sujet: Re: Les histoires de Montpel' Mer 15 Jan 2020 - 15:37

Jarod a écrit:: -Je suis allé voir Laforge dans un café, il est d’accord avec mon plan d’infiltrer Carrousel mais recommande que je le croise pas trop pour pas éveiller les soupçons. (A mentionné un trafic d’armes au petit bar, pas sur que se soit intéressant).
-Je suis allé voir Carrousel pour confirmer que j’acceptais le job, à pas voulu marchandé. J’aurais plus d’infos vendredi. Ce sera dans le quartier Aiguelongue, dans une maison où il faudra que je force un coffre pour trouver des documents. Il me conseille de patrouiller un peu avant pour me familiariser avec le coin.
-Je vais chasser, j’emprunte une tablette pour Anika. Le gars sur lequel je me nourris ne comble pas ma soif. Bizarre.
-Je rejoins Anika et son amie. La tablette que je lui offre est bloquée : zut. On va rejoindre Ambre en boite. Elle me confirme que c’est plus galère d’étancher sa soif. Elle me parle aussi que les gens ont des goûts différents et me demande si je veux essayer. Merci mais non merci.
-Une fois rentré je demande à David de débloquer ma tablette, il accepte (hein ? Hein ? :-p)
-Le lendemain avec Ambre on tend un guet-append au mystérieux vampire qui erre dans l’Ecusson. Je fais semblant de chasser et vadrouille dans le centre tandis que Ambre se cache sur les toit et surveille si quelqu’un me suit.
-Ca marche : un petit blondinet de 20 ans au physique passe-partout me suit. Je rentre. Ambre continus à le suivre pour savoir où il habite. Il se dirige vers le Corum mais la repère ensuite et parvient à s’enfuir.
-Ambre et moi on se retrouve chez nous. C’est la qu’elle me raconte tout. J’avais rien capté : j’ai pas leurs super sens machin moi. On sursaute brusquement : quelqu’un vient de sonner.
Le portail s’ouvre. Personne ne rentre. C’est louche, je m’inquiète. Je passe vite fais voir Anika chez moi, tout vas bien. Quand je ressorts, Ambre me montre le type de l’autre coté du portail, avachis. Elle me dit que c’est un macchabée…

[Hypothèse : Le blond est vexé qu’on l’ai repéré et nous a déposé ce corps pour nous narguer : il à délibérément tué sur notre territoire. Il nous oblige donc à le considérer comme un ennemis en brisant les règles. Dommage : jusqu’à présent il n’avais rien fait de mal hormis avoir un comportement suspect.
Il faudra vérifier d’où vient le cadavre (a t’il été tué chez nous?), qui s’est ? (on le connaît ? Est-ce porteur d’information?), si il a un message sur lui (attention qu’il ne soit pas piégé d’une manière ou une autre).]

Sujet: Re: Les histoires de Montpel' Dim 19 Jan 2020 - 21:43

Jarod a écrit:: - On se retrouve à notre QG, tous les quatre. Ambre, David, moi et le macchabée. Le corps n’a rien sur lui. Il est personne ; juste un gars trouvait au mauvais endroit au mauvais moment. Et alors que mes potes et moi on l’observe, je déclare qu’il faut surtout pas prévenir les autres. Garder la face, ne pas montrer qu’on a merdé à protéger le centre. Planquer le cadavre et se taire.
J’ai un frisson. Quelqu’un vient de buter un mec pour me faire passer un message et ça me fait ni chaud ni froid, je pense qu’a ma pomme. Il y a dix jours c’est moi qui tuais, puis je suis mort, et maintenant ça. On s’habitue à tout, même à être un monstre…
Pour me calmer les nerfs, je vais vers le paquet de clopes dans ma poche, mais j’interromps rapidement ce geste inutile : ça fait quelques jours que je sens plus le goût du tabac.
David interromps mes pensées : il propose de découper le cadavre pour qu’il soit plus facile à plaquer. Putain, on est tous en train de vriller…

- Au final le cadavre sera enterré dans la garrigue, loin de tous. Nos Sires ne seront pas prévenu.
Je creuse une tombe, le corps à mes pieds. Je me croirais dans un film d’horreur et c’est moi qui ai le rôle du méchant. Mais je suis pas seul. Ambre et David sont là aussi. On est soudé par la même galère, c’est un peu la famille que j’ai jamais eu. Mieux que rien, ça c’est sur.
-Le trou est plus facile à faire que je ne pensais. Je suis à peine fatigué. Orlok m’avait dit qu’on était costaud chez les Nosferatu, c’est peut-être ça...

- Au retour on bifurque au zoo : David veut aller chasser et on a de toutes façon tous envie de se changer les idées. L’endroit est calme, reposant. Les seuls bruits qu’on entend sont le vent de les arbres, le hululement des oiseaux nocturne et de temps à autre le son d’un animal qui s’ébroue. Ça fait du bien d’être à l’écart de la civilisation.
Pourtant, il faut bien se nourrir. David entre dans l’enclos des zèbres. Je le suis machinalement. Il bois, Ambre vadrouille, je regarde les étoiles, le gorille frappe. Le choc est sourd, violent : j’entends la mâchoire de Dav’ craquer alors qu’il se prend le poing à pleine vitesse et se retrouve propulsé en arrière. Moi j’essaye de réaliser ce qui vient de se passer : un putain de dos-argenté aux yeux incandescents vient de se matérialiser en face de nous et vient de frapper mon pote en pleine poire !! Ok, plus de morts cette nuit : je veux ni enterrer David, ni un gorille de 500 kilos. Je m’interpose en le regardant droit dans les yeux en mode deter et on s’éloigne petit à petit de l’enclos, sans détourner le regard. Une fois qu’on est hors de l’enclos, le primate disparaît.
C’est quoi ce putain de truc ? En tout cas ça sent la magie vampire à plein nez… Dans le doute j’appelle. Bingo : on me répond. Le gorille se transforme en renoi à poil et l’air hautain. Je soupire en pensant que c’est peut-être même pas le truc bizarre que j’ai vu ces derniers jours…

- Le miskine est encore plus paumé que nous. Quelque part, ça fait plaisir. Il a fuit d’Afrique, et est vraiment largué. On dirait une caricature raciste de Tintin au Congo le machin. Du coup je me dit qu’il doit être vachement vieux, mais même pas : 10 hivers qu’il dit qu’il est damné. Faut croire que les tribus sauvages existent encore. En tout cas il a pas l’air méchant mais protège à tout prix sa nouvelle « tribu », les animaux du zoo. En tout cas notre Brigitte Bardeau exotique est une belle entorse à la mascarade. En plein territoire de Jean-Yves, ça peut être un beau moyen de pression en cas de besoin. Mais ça voudrait dire que le pauvre gars se ferait chasser, ou pire. On fini par repartir, un nouveau contact dans la poche. N’empêche… il me fait de la peine et ça a pas l’air d’un mauvais bougre. Je pense que je reviendrais. Et puis merde, je suis sur que j’aurais pu le battre. J’y proposerais une ‘tite baston amicale : c’est pas tous les jours qu’on a l’occaz’ de se battre avec un putain de gorille ! Mais d’abord lui filer un fut’…

- Cette nuit (ce jour plutôt) je rêve à nouveau de câbles de batterie et de chalumeaux. Je me réveille en sursaut, vais rincer ma gueule en sueur à la salle de bain. Il paraît que les vampires n’ont pas de reflets. J’aurais préféré, ça m’aurait éviter de voir ma sale tronche dans le miroir. Putain…

- Vendredi, rendez-vous avec Caroussel pour le casse. Et je sais toujours pas ouvrir un putain de coffre-fort. Je vais demander aux autres. Après tout on est un équipe. Ils veulent en savoir plus. Faut dire j’leur ai rien dit. Alors je balance un peu de l’histoire : ouais c’est des raclure qui m’ont demandé de faire le taf, le genre de biz pas très légal. Ils continuent de me tirer les vers du nez. Ok, j’aime pas très pressé mais je les comprends. Je me met en mode mifa et joue carte sur table : J’ai accepté le job pour infiltré le gang afin de faire tomber Caroussel, une belle enflure avec qui j’ai un compte à réglé, par rapport à Anika. Et là putain, ça leur suffit pas ! Ces reloux continuent à me chier dans les bottes à me foutre la pression pour que je leur balance tout ! Ils insistent comme des chacals. Merde qu’est ce qu’ils veulent de plus ? Ambre m’a accompagné chez Carroussel, elle à bien vu les filles sur le trottoir. Elle veut quoi ? Me foutre le seum à me faire avouer qu’Anika était une flute ? BORDEL DE MERDE !!! Et là David pète un câble. Il me chope et me plaque au mur. Ma tête frappe le crépis. Le douleur m’apporte une certaine sagesse : j’y retourne une mandale, les envois tous les deux baiser leurs mères et claque la porte en partant.

- Dehors c’est brumeux. J’ai les nerfs ; une envie de casser des gueules. Je m’en prend à un lampadaire innocent pour me défouler. Je sais pas combien de temps ça dure. Je croise des gens je crois, mais ils changent de trottoir. Tant mieux. Au bout d’un moment de me calme. Le lampadaire à fait un drôle de grincement. Il vibre encore sous les coups et pendant un instant j’ai l’impression qu’il va plier. Une chose est sure, il est bien gondolé au niveau des impacts. Je rentre chez moi. J’ai les phalanges à vif mais l’esprit plus clair.

- Les jours passent. Je me suis réconcilié avec la bande. Même s’ils ont fait de la merde, de mon coté je compte peut-être trop sur eux. Et tenter de les embarquer dans mes histoires perso, alors qu’ils ont déjà suffisamment de galères, c’était peut-être pas ma meilleure idée. Normal qu’ils aient été méfiants…. Bref. Un partout la balle au centre. Et pour sceller ça, ils sont finalement chauds pour m’aider.

- Je suis allé voir Caroussel vendredi. La cible s’appelle Antoine Robin. Faudra voler des actes de propriétés de trois tableaux pour faire chanter plus tard. La maison sera vide, mais il y aura des alarmes. Bon, faudra faire vite mais on à pas a se soucier de dommages collatéraux aux moins.

- Entre temps David à croisé une blonde sortir de chez feu Jean Sarko. Louche.
Caroussel m’a aussi donné un rendez-vous avec un contact à lui, qui doit me filer un truc utile pour le casse. D’après David, ce serait la blonde (il a des visions. Pourquoi pas ? Le vieux Zack en avait aussi avant qu’il claque d’od. Espérons que le pouvoir de Dav’ ne sera pas que dans sa tête).

- J’ai aussi taggé le portail. J’ai pas eu le temps de la faire avant. Un point d’interrogation rouge, pour répondre au A qu’on a eu la semaine dernière. J’espère qu’ils le verront, et que le Blond fait pas partis de leur bande. Je vais passer pour un con sinon. Mais y’avait pas le moindre A sur le corps, donc j’pense pas que ce soit l’un d’entre eux, où alors il joue solo. En tout cas j’attends la réponse.

Sujet: Re: Les histoires de Montpel' Lun 27 Jan 2020 - 13:11

Jarod a écrit:: -Le cambriolage s’est bien passé, j’suis en veine ce soir : le contact de Carrousel (c'était pas la blonde, David à fumé la moquette) que je devais voir m’a filé le badge de la villa qui désactive l’alarme. A partir de la c’était facile. Ambre et David m’ont aidé pour le coffre : il contenait de la paperasse, les documents qu’on cherchait et un bidule magnétique. Pas le temps d’analyser : les keufs arrivent alors on se taille vite fait. Au passage j’ai raflé un bon lot de bijou. Jackpot, avec ça je suis refait pour un moment !

-Avant de rendre les actes de propriété des tableaux à ce salaud de Carrousel, j’inspecte un peu ce qu’on a trouvé. L’appareil électrique et une genre de magnet avec poignée ; je suis pas plus avancé. Dans le doute, je le garde. La paperasse, elle, est sans valeur ; tant pis. Par contre les actes de propriétés eux-même sont au nom de Jean-Yves ! Antoine est donc de mèche avec lui ? Y’a de fortes chances pour que ce vol ait été commandité à Carrousel par un vampire rival… situation à surveiller.

-L’entrevue avec Carrousel s’est bien passée. J’ai eu le reste de ma paie et je fais partie de la bande. J’ai même eu un nouveau contact : un joaillier, prêt à me racheter les bijoux voler. Mon réseau commence à s’étendre. Je bois une partie de la soirée avec les autres hommes de main pour qu’il commencent à me connaître. Avec ma tronche c’est facile. Tant mieux : je veux monter les échelons et avec mes cicatrices on peut difficilement me prendre pour une lavette.

-J’ai commencé à meubler l’appart. Les bifs de Carrousel aident bien. Anika est super contente du coup. En plus elle a commencé son taf. Nickel.

-Je suis retourné voir Olabissi. Toujours aussi paumé. J’essaye de lui expliquer qu’ici c’est plus la loi de la rue que la loi de jungle. Pas facile mais il est attentif. De son coté il m’en apprend plus sur la d’où il vient. Bref, une tchatche entre potes. Mais ça manque de bières.

-Rendez-vous avec notre deuxième chevalier : Réva Shandra Venkata. Tu parles d’un blaze ; sur quoi on va tomber ?
Une hippie. En mode bougies, encens et Hara Krishna. Complètement chéper, mais j’avoue que ces bâtonnets sentent bon. Ça fait du bien d’avoir une autre odeur dans le pif que celui de la cendre ou du sang. En tout cas elle nous snobe vachement pour une peace and love. Selon elle, la ville devrait lui revenir puisque l’ancien seigneur de Montpellier, Del Sarmato, était son Sire. Aujourd’hui le gars à disparu. Forcément je fais le lien avec le type qui parle à Ambre à travers le mur. Nos Sires l’ont planqué là pour le protéger en attendant de trouver un moyen de le sortir de sa torpeur… mais pourquoi le cacher de son infant ?
Reva continue à nous balancer des infos. Elle à l’air méfiante à propos de nos Sires. Si tu savais ce qu’ils te cachent ma pauvre ! Le nord du centre-ville l’inquiète aussi : des membres du Sabbat y seraient apparut, exécutant un de leurs machin magique pour empêcher de se faire espionner par les esprits. Parce que ouais, les Tremere peuvent littéralement planer. D’ailleurs je me sens bizarre. C’est l’odeur de l’encens, et les paroles de Réva… Je somnole, comme quand j’ai pris un gros bédo. Je m’élève au dessus de mon corps… merde qu’est ce qui se passe ?

- Putain mais qu’est ce qui lui à pris à cette hippie de merde ? « J’arrive pas à voir le nord de Montpell’ quand je vais du voyage astral » ca aurait pas suffit ? Il fallait absolument qu’on voit ça de nous même avec ses tours de magie ? J’ai rien demandé moi ! Et maintenant je me retrouve dans la merde ! M’en fout y’a pas de raison que j’encaisse seul : j’ai rien demandé à personne moi ! Je suis sur que droguer ses hôtes et balancer leurs esprits de force hors de leurs corps c’est pas le genre de truc qui se fait, même chez les vampires. Si j’étais pas aussi impliqué j’me serais fait un plaisir d’y foutre la pression avec ce genre de faute. Surtout que derrière elle m’hypnotise pour me faire cracher ce que j’ai vu.
Rien d’intéressant : je planais au dessus de la ville (ouais y’a comme un gros brouillard au nord, la belle jambe!), j’ai paniqué (elle s’attendait à quoi sérieux?), j’ai capté Orlok en bas en train de se battre (me demandez pas comment) et j’étais tellement paumé que j’ai essayé de l’aider dans la baston (me demandez pas pourquoi). Visiblement ils m’ont vu, en mode ghostbuster. Du coup entorse à la mascarade et tout le monde panique. Bah ouais Réva, tu t’attendais à quoi sérieux ? Balancer des sorts sur nos gueule en mode pif paf sans prévenir puis jouer les effarouchée quand ça part en couille… petite conne.

-Orlok a réglé le problème : ceux qui m’ont vu pourront plus donner de témoignage. Et moi je me suis fait passer un putain de savon. Allez tous vous faire voir.

- Dernier rendez-vous avec le troisième chevalier : Esteban DaCosta. Un petit gars qui veut nous en foutre plein des yeux avec sa grosse jeep noire, et son grand resto de Palavas qui tourne au sommet du tour, en mode manège enchanté. Moi qui pensais que Jean-Yves était un m’as-tu vu…
En tout cas lui non plus est pas fan qu’on vienne sur ses plates bandes : il nous interdit purement de mettre un orteil sur son territoire. Il a peur qu’on fasse des bourdes et attire l’attention. D’après lui des chasseurs de vampires rodent dans le coin et il veut faire profil bas. Ca et le fait qu’on ait tué un vampire, ce qui semble lui répugner. Pour un type mort, il a l’air de bien flipper pour sa vie…
Il nous donne aussi des infos sur ce qui s’est passé à Montpellier avant notre arrivée : Del Sarmato qui faisait la guerre au Sabbat, avec Orlok, Réva et lui en première ligne. La trahison d’une certaine Maria qui à rejoint la Camarilla. Une Nosfératu : Le Veilleur ne m’avait pas parlé d’elle. Pourquoi me cacher une nana de mon clan ? C’est pas comme si le secret de sa présence était bien gardé en plus… Esteban poursuit son récit : La Camarilla à gagné mais Del Sarmato disparaît mystérieusement et pour éviter le conflit, Réva propose de partager la ville en trois. Ça colle avec ce qu’on savait. Reste plus qu’a creuser en tirant les vers du nez de nos Sires à propos du vieux dans le mur d’Ambre.