Previously on ^^etal ^dventures...

Séance III :

Bon, une fois notre cible pillée, il faut maintenant refourguer le butin. Des carottes.... on sera pas riche avec ça, mais au moins, l'agro-alimentaire ça se vend partout. On file donc vers la station OCG la plus proche.

Une fois arrivé, y'a le Taz qui nous surprend tous en annonçant son départ imminent : il doit aider un ami, le Marquis de Batazir, un noble de l'empire de Sol, à récupérer la planète dont il à été destitué. Il parle de batailles, de défaites... Je fais le lien avec la première fois que je l'ai vu, et l'état dans lequel il était. J'aurais bien voulu qu'il reste mais franchement, je comprend qu'il veuille sa revanche.

Heureusement, il ne nous laisse pas sans rien non plus : un morceau de carte au trésor !! Quasiment une promesse de richesse et de gloire future. Sous forme de carte à jouer, il faut toutes les réunir pour obtenir des coordonnées, et les autres pièces sont aux main de l'ancien équipage de Bartholo. Cerise sur le gâteau, il nous indique comment trouver le premier de ces gars :  il suffit de demander voir  "le transporteur de cailloux" à  Max Aldor, humble marchant de son état, qui crèche sur Epsilon 24. Ca tombe bien en plus, le transporteur je l'ai déjà croisé. C'est donc sur cette info et un beau discours inspiré sur la piraterie que le Taz part vers d'autres aventures. Espérons qu'on le reverra ; en attendant, on sait quoi faire.

On entre dans le premier bar venu où Morvarth m'amène un inconnu. Genre mystérieux, baroudeur, je suis vite déçu : il se présente comme un simple musicien, sans vraiment d'autres compétences. J'y propose quand même de rejoindre notre équipage, au cas où. Il accepte par défaut... Mouai, c'est pas gagné pour lui.

Je trouve ensuite un acheteur pour la cargaison. Les marchandages s'enchainent dur. Ça argumente, ça parle chiffres et cours de la bourse, mais tout ça me rappelle trop mon ancienne vie alors j'abrège : on s'est fait un peu de blé.

Pour la suite, on décide d'élargir notre terrain de chasse en volant des coordonnées de systèmes. Pour ça Ludmilla et Kalwrynn déclenchent un bagarre de bar et Chiana vole un nano-navigateur à un pauvre bougre.

Le lendemain Kalwrynn me demande de l'aide. Un bon Cap'tain doit être dispo pour son équipage alors j'accepte sans hésiter. Je suis un peu déçu de la tache qu'elle me demande : grappiller des infos auprès de la station. Déjà que c'était pénible de marchander la cargaison... Du coup je m'en sort mal j'ai je n'obtiens rien du tout, histoire de bien faire une mauvaise première impression sur mes talents de diplomate... Heureusement pour Kal, y'a Chiana qui a réussi à voler des infos. Évidemment l'approche pirate est la meilleure, j'aurais du y penser...

Bon, on a refourgué la cargaison, récolter des infos et coordonnées, il est maintenant temps de repartir en chasse.


Séance IV :

Je choisis des coordonnées sur le nano-ordinateur volé. Il y a une planète à une semaine de voyage. Bien, c'est partis.

On est pas assez nombreux pour maintenir le vaisseau et il nous faut travailler plusieurs jours d'affilés, la semaine va être épuisante. J'organise tant bien que mal les quarts. Malgré l'absence de sommeil je suis bien : on voit de véritables bouts de cosmos. On tombe sur les débris de vaisseaux plus malchanceux que nous, on voit passer des planètes hallucinantes, probablement au sens littéral du terme. Bref, on voyage plus vite que la lumière vers l'aventure !

Une fois arrivé, on se repose puis on attend dans l'espace intermédiaire un vaisseau à attaquer par surprise. Et là, paf ! On se fait attaquer ! Ce bol ! Même pas besoin de les chercher, ils viennent directement à nous.

Visiblement, c'est des pillards. Je prend les choses en main, en tâtonnant. C'est la première fois que je fais ça. Mes ordres s’entremêlent un peu, on perd du temps mais dans l'ensemble ça se passe bien. Je suis rassuré par mon équipage. Tout le monde à l'air taillé pour son poste. La prochaine fois il faudra que j'y aille plus à l'instinct, fini le lambinage, faut je fasse mes preuves. Après tout, je suis un pirate maintenant !

Le vaisseau ennemis est HS, je les contacte pour leur rédission et ils m'envoient chier. J'esquisse un sourire : voilà le moment de prouver ce que je vaux, on passe à l'abordage !

Séance V :

Une fois tout le monde équipé, on entre dans le vaisseau ennemis. Le soucis c'est qu'il est tout petit est on a pas vraiment notre liberté de mouvement. Résultat : tout le monde entre sans m'écouter, dans le désordre le plus total et je me retrouve quasiment en bout de queue, à essayer de voir ce qui se passe. Mouarf...

D'après le peu que je peux voir de l'autre bout le SAS est vide, hormis une poupée. C'est sans danger d'après ceux de devant. Au final il y avait danger : un faux mur, des tireurs en embuscades et quelques tourelles plus tard, on se fait canarder. Un tir touche la poupée, qui était remplie d'explosif (sans blague ?). Le vaisseau tremble, plus abimé qu'il ne l'était déjà et on se fait salement amoché par l'explosion. Si on avait attendu mes ordres ça ne serait pas arrivé... Sauf que cet équipage ne crois pas du tout en mes capacité... Faut leur montrer.

Malgré l'explosion, l’ennemi est en déroute est, en jouant des coudes et des épaules, j'arrive à me faire une place dans la salle où ils se sont tous regroupé. Je repère leur capitaine et, mon sabre levé, je vais pour le chargLa tête de ma cible vole subitement en l'air puis éclate comme une pastèque, repeignant la salle de sang et de cervelle. L’œuvre conjugué de Ludmilla et Kalwrynn. L'action est glauque, mais impressionnante. Pas au point d'éteindre ma frustration : je ne me serais quasiment pas battu dans cet abordage. Pas le moindre petit duel où montrer mon héroïsme, toujours à la traine. La honte pour moi. Je ne peux même pas en vouloir à mon équipage, il a fait son travail. C'est juste moi, faut que je continue à m'entrainer pour être digne de mon rang.

Les pillards se rendent et, à la stupéfaction de tous, Ludmilla continue à les attaquer. Je vais pour la calmer quand Kal me coupe l'herbe sous le pied en se jetant sur elle et la maitrise. Encore une fois je suis inutile...

La fin, vite fait bien fait : on récupères les armes du vaisseau, on laisse les prisonniers sur une planète avec des vivres, on vend ce qu'il y a à vendre, on fait le plein, je m'achète de l'alcool, beaucoup d'alcool et des bouquins sur la piraterie, en plus de quelques autres bricoles de pirate. Le déchargement du butin est l'occasion de s’apercevoir que la soute est vraiment trop petite et tout cela nous demande plusieurs jours de voyages aller-retour où je m’ennuie et ressasse mes échecs. Est-ce que je suis vraiment fait pour ça ?

Je soigne aussi les blessés, car il y en a. En faisant ma chirurgie, j'envie leurs cicatrices.


Séance VI :

C'est partis pour aller rencontrer le fameux Max Alder. Le voyage hyper-spacial me requinque un peu. On retombe sur des débris de vaisseaux. Faut croire que c'est dangereux ces trajets. Je rêvasse d'aventures spatiales comme j'en lis dans les livres.

Finalement, on arrive dans une station OCG d'Epsilon 24 où on se fait contrôler. L'administrateur est antipathique à souhait et capte immédiatement nos activités illégales. Je pourrais l'assommer comme il m’assomme de son jargon OCG mais il est accompagné de 20 gardes et on a besoin de rester sur la station pour rencontrer notre contact. Du coup je range le Cap'tain Rick au placard pour sortir le pauvre Richard et tenter des négociations à l’amiable. Misère... Ou est la piraterie là-dedans ? On s'en sort avec la moitié de notre butin confisqué. Je me sens comme un chiot qui se fait gronder, comme quand je me prenais un blâme de mon sous-directeur pour ne pas avoir atteint le rendement mensuel. J'enregistre la tête du bonhomme et me jure de me venger, me prouver que je suis un homme nouveau. Un pirate.

On se rend chez Alder. La secrétaire fait un peu des sienne mais elle est rapidement gérée. Lorsqu'on demande à rencontrer le ramasseur de cailloux, Max est sur la défensive. Tout l'équipage essaye de montrer patte blanche, et je vais moi-même pour lui dire je connais bien Bady quand Movarth fini par le convaincre. Le gars est un marchand, qui revendait la cargaison de Bady avant que ce dernier ne mange les pissenlits par la racine. Dommage, c'était un bon gars et ça m'avait l'air d’être un pirate de chez pirate. Et lui sait que j'ai sauvé la vie du Taz, l'aurait peut-être pu rejoindre l'équipage. Ça en aurait au moins fait un qui a un minimum d'estime pour moi.

On en revient à Max Alder, qui nous explique que Troy, le fils de Bady, à pris la relève et sera là d'ici une semaine.

En attendant, on chasse à l'aide de coordonnées filé par le marchand mais on rentre au bout de quelques jours les poches vides. La tristesse.

Les sept jours passés on rencontre finalement Troy dans un bar où on lui annonce qu'on est envoyé par le Taz et qu'on voudrait bien retrouver son ancien équipage. Après quelques hésitations, il se résout à nous faire confiance et nous confie que le reste de l'équipage se cache suite à l'échec de la rébellion. Il se propose de nous amener à leur base secrète pour qu'on puisse se faire tester par Egan, Capitaine du Taz et du reste de la clique. J'accepte de bon cœur, faire connaissance d'un autre équipage est toujours instructif, et ça promet des péripéties en plus de nous permettre de compléter notre carte au trésor.

Le soir, on fait la fête au bar. Je tente de draguer une fille mais Chiana me la vole sous mon nez. Ensuite Ludmilla déclenche une bagarre de bar et m'y fait participer, l'occasion pour moi de briller mais à la place je me fais dérouiller. En fait, c'était pas ma fête.

Le lendemain on suit Troy dans son vaisseau, laissant le notre sur place. La destination est secrète, aucune idée de l'endroit où on va. Une fois arrivé, un paysage grandiose se déploie devant nous : le QG d'Egan est constitué de trois vaisseaux titanesques gravitant autour d'une lune. Chacun d'eux est une mégalopole à lui tout seul.

On amerrit sur la base où nous sommes rapidement convoqué par le Capitaine Egan. Ce dernier, avec sa gueule burinée et son bras cybernétique en impose. Je devrais peut-être me mettre moi-aussi au cigare ? En tout cas, il a l'air dubitatif sur nos compétences et remet clairement en cause le choix du Taz. Le salaud. Il nous explique que si on veut faire nos preuves, va falloir miner. C'est visiblement leur principale activité pour se refaire les fonds de poches le temps de retaper leurs troupes. On est donc censé aller miner sur une comète de glace durant trois mois. Proche du soleil, l'eau devient liquide et donc le Chameau-Tami (le vaisseau de minage) peut entrer en son cœur. Ensuite, une fois la comète éloignée du soleil, elle re-gèle et on peut entamer le minage de la glace et des ressources qu'elle contient. Beau programme mais... du minage ?

Le Taz m'avait promis l'aventure, la vrai. Je suis un pirate pas un mineur ! Visiblement c'est aussi l'avis des autres car personne n'a l'air chaud pour aller miner durant trois longs mois. On fait clairement preuve de notre mécontentement. Du coup, ça me fait aussi plaisir de voir que je ne suis pas le seul Capitaine à se faire remettre en question sur ses directives. N’empêche qu'on à pas le choix : l'équipage d'Egan part de toutes façon miner et si on veut le reste des cartes, faut les suivre. Mais notre culot et notre soif de piraterie plaisent à Egan. Sous ses airs autoritaires, ça à l'air de lui faire plaisir de voir un peu d'audace. Il nous explique que suite à la défaite de sa rébellion, son équipage (ou plutôt les survivants) ont pris un gros coup au moral et qu'en gros, on est la relève. Pour ça, la première étape semble être de récupérer le Pluvier doré, vaisseau qui apporterait un solide avantage si on souhaitait reprendre la planète du Marquis. Et parce que les choses sont bien faite, le Pluvier est le fameux trésor de la carte que nous a donné le Taz !